L’année du pick-up
Il semble bien que le pick-up, dans la foulée des SUV dont la popularité n’est plus à démontrer, devienne « the next big thing » du paysage automobile. Un véhicule utilitaire sur trois vendus à travers le monde aujourd’hui est un pick-up. Et même si l’on peut penser que c’est surtout de l’autre côté de l’Atlantique que ces pick-up trouvent acquéreur, la demande européenne augmente pour ces robustes et polyvalents bourreaux de travail, qui permettent en plus de frimer le samedi soir entre potes, et de remplir tous les dimanches le rôle de véhicule familial par excellence. Et quand le client européen gâté, et disposant surtout des ressources financières nécessaires, demande quelque chose, l’offre ne tarde en général pas à se concrétiser. Il est ainsi bien loin le temps où le marché du pick-up se résumait à débat purement japonais. Les Isuzu, Nissan et autres Toyota ont d’abord dû tolérer la présence du Volkswagen Amarok et du Ford Ranger, récemment renouvelé, à leurs côtés. Récemment, Renault et Fiat ont annoncé qu’ils entreraient à leur tour dès l’année prochaine dans l’arène. Ces informations ont poussé Mitsubishi à revoir à nouveau son L200 en profondeur, et ont même convaincu Mercedes-Benz de proposer son premier pick-up 1 tonne avant la fin de la décennie. Nos projets d’essais comparatifs sont d’ores et déjà prêts… Kristof Winckelmans, Rédacteur en chef.