Webfleet : 25 ans et un avenir boosté à l’IA

Cela fait 25 ans que Webfleet développe des solutions de gestion de flotte. L’occasion de jeter un coup d’oeil dans le rétroviseur mais surtout de constater que les solutions connectées vont encore gagner en importance dans les années à venir.

En 1999, c’est à Leipzig que quelques informaticiens fondèrent la société Datafactory qui fut une des premières à proposer des solutions de gestion de flotte pour les sociétés de transport. on était alors en pleine vague ‘dot.com’ et le monde de la télématique était en plein boom, notamment depuis que Bill Clinton avait signé un décret pour que le GPS (système d’origine militaire) devienne un service d’utilité civile international. Depuis lors, Datafactory a été repris par TomTom, lui-même repris par le groupe japonais Bridgestone en 2019.

Webfleet a fêté son 25e anniversaire lors d’un événement destiné à la presse internationale à Amsterdam, lors duquel les nouvelles tendances en matière de gestion de flotte ont été largement mises en évidence. Sur le plan technique, l’avènement de l’internet des objets depuis 2020 n’était que signe avant-coureur de l’arrivée des solutions basées sur l’intelligence artificielle qui est en train de faire passer la gestion de flotte dans une autre ère. Et cela tombe bien car les défis qui attendent les gestionnaires de flotte se sont subitement multipliés avec la transition énergétique, l’arrivée de nouveaux acteurs dans le domaine de la mobilité et l’exigence faite aux entreprises de rapporter leurs émissions de CO2 dans le cadre du règlement Esg;

Dans ce marché en forte croissance, Webfleet estime avoir une belle carte à jouer. « Les constructeurs de poids lourds proposent aussi des outils de gestion de flotte mais aucun d’entre eux ne fournit un tableau de bord multimarques similaire à ce que nous proposons à nos clients. Leur part de marché reste donc figée autour de 10 % », estime ainsi Taco Van der Leij (VP Fleet Management Solutions Europe chez Bridgestone). « Certains d’entre eux nous considèrent cependant davantage comme des partebnaires que comme des concurrents, mais pas tous. De notre côté, nous considérons les constructeurs certainement comme des partenaires. »

Et de partenariats, il en sera plus que jamais question à l’avenir puisque les sources de data se multiplient. Ne songeons qu’aux fournisseurs de bornes de recharge, aux capteurs placés dans les pneus, aux semi-remorques connectées ou aux diverses apps utilisées par les chauffeurs. « C’est précisément le point fort de notre plate-forme de services connectés qui recueille toutes ces données, les analyse et fournit au gestionnaire de flotte une vue parfaite de ses véhicules à moteur thermique, mais aussi un outil d’aide à la transition énergétique, y compris sur la gestion des infrastructures de recharge », poursuit T.aco Van der Leij.

L’AI au service des transports

Dans ce contexte, la manière dont est et sera utilisée l’intelligence artificielle générative (la notion d’intelligence artificielle date de… 1956 !) sera déterminante. D’une enquête menée par Webfleet auprès de gestionnaires de flotte, il ressort que l’immense majorité d’entre eux sont conscients que l’IA impactera fortement lleur métier. 57 % d’entre eux l’utilisent déjà ou veulent le faire dans les cinq ans à venir pour améliorer leur planning (62 %) ou améliorer la sécurité de leurs chauffeurs (57 %).

Un des obstacles principaux à l’adoption massive de l’IA dans la gestion de flotte est liée à la confidentialité des données. « On pourrait y ajouter un deuxième : les entreprises auront-elles assez de moyens humains et technologiques pour intégrer l’IA dans leurs processus ? Un camion connecté génère 20 gigabyes de données par heure. Qui est capable d’absorber toutes ces data ? » se demande Raghunath Banerjee (VP Data Solutions). Derrière son raisonnement, on voit évidemment poindre l’intérêt de faire appel à un partenaire tiers… comme Webfleet, capable selon lui de fournir au gestionnaire de flotte une vue complète de ses véhicules, un accès aux informations pertinentes pour chaque actif, une gestion par exception et un outil de prise de décision complètement centralisé. Selon lui, l’IA permettra aussi à un transporteur de mieux anticiper les demandes du marché et de mieux dimensionner la taille de sa flotte : « Lorsque tous les systèmes parleront ensemble, l’IA pourra même devenir un gestionnaire de flotte virtuel capable de travailler de manière beaucoup plus proactive. Mais pour l’instant l’IA est encore parfois utilisée de manière immature. L’IA Act passé par l’Union Européenne fournit un bon cadre législatif à cet égard. Car il ne faut jamais oublier les aspects éthiques de l’intelligence artificielle. »

 

 

 

 

 

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