L’auditorat du travail de Flandre occidentale poursuit son enquête sur le dumping social. Selon Het Laatste Nieuws, 20 poids lourds aurait été saisis chez le transporteur Plantefeve de Flandre occidentale. Kris Plantefeve nie en bloc. La société de transport Plantefeve est établie à Wijtschate en Flandre occidentale et est spécialisée depuis 30 ans déjà dans les transports internationaux d’aliments pour bétail, de grains, de semences, d’engrais et de produits agricoles. En 2014, le directeur Kris Plantefeve lance une nouvelle société au Portugal, mais il dément avec force que son entreprise sous-paie des chauffeurs ou que son implantation à l’étranger ne serait qu’une société boîte aux lettres. Le directeur se dit dès lors confiant sur la légalité du fonctionnement de son entreprise. « Je ne fais rien d’illégal », déclare-t-il à HLN par rapport à sa société au Portugal. « Je ne pouvais pas faire autrement, car sinon j’aurais été contraint de mettre la clé sous le paillasson. Il n’était plus possible de concurrencer les autres sociétés. Trois employés travaillent dans mon implantation portugaise. Ce n’est donc pas une société boîte aux lettres. Mes chauffeurs étrangers sont payés autant que leurs collègues belges. La différence se situe au niveau des charges sociales. J’emploie actuellement 48 personnes en Belgique. Ils me sont reconnaissants d’avoir fait le nécessaire en 2014 pour assurer la survie de l’entreprise. » De nombreux contrôles ont été effectués ces derniers jours dans le cadre de la lutte contre le dumping social. L’auditorat du travail veut, avec ses contrôles, vérifier si les entreprises de transport ont créé des sociétés boîtes aux lettres à l’étranger dans le but de contourner les obligations sociales en Belgique.