Lors du salon Transport & Logistics d’Anvers, nous avions convié trois experts pour parler de la multimodalité en Wallonie. Un principe duquel il ne faut plus convaincre Bernard Piette (directeur de Logistics in Wallonia), dont une des principales tâches est d’évangéliser le tissu économique wallon sur les bienfaits du transfert modal. Ni Vincent Brassinne (Novandi), qui multiplie les projets innovants pour rendre la navigation fluviale encore plus efficace et moins polluante. Ces deux-là sont d’accord : les conditions sont réunies pour que davantage d’entreprises pensent à transférer des flux de la route vers la voie d’eau (ou le rail). C’est justement ce qu’a fait Emerson, une entreprise basée à Welkenraedt qui utilise désormais le terminal du trilogiport pour une partie des es flux entrants. Comme l’indique son directeur logistique Philippe Iserentant, non seulement son organisation logistique n’en souffre pas, mais le recours à la voie d’eau a même aidé les sites belges d’Emerson à absorber les chocs du Brexit et de la guerre en Ukraine.
