TLV : « Les clients se montrent (trop) peu compréhensifs pour les problèmes d’OBU du transporteur »

Un an après le lancement chahuté de la taxe kilométrique en Belgique, la fédération professionnelle ‘Transport en Logistiek Vlaanderen’ (TLV) présente une liste de points qu’il convient encore de régler. « Le lancement de la taxe kilométrique a été pour le moins houleux. Une certaine stabilité s’est finalement installée au cours de l’été 2016. Mais personne ne peut prétendre que tous les problèmes sont aujourd’hui résolus », déclare Lode Verkinderen, Secrétaire Général. « C’est ainsi que nous constatons toujours des problèmes avec les On Board Units (OBU) qui surgissent sans raison apparente. Des défaillances apparaissent même sur des OBU correctement installés, enregistrés et avec un mode de paiement valable. » « Suite à ces nombreux problèmes, le transporteur a été contraint de devenir un véritable expert et réussit parfois à résoudre lui-même les problèmes. Effectuer soi-même un reset en débranchant le courant et la batterie n’a rien d’aisé sans le matériel adéquat. L’alternative consiste à prendre contact avec Satellic pour obtenir une exemption de trois heures. Le grand inconvénient réside dans le fait que l’OBU doit alors être de toute façon remplacé. A nouveau, ceci entraîne des coûts et des retards. De plus, dans certains cas, il est difficile, voire impossible, d’apporter une solution dans les trois heures. » Les problèmes suivants sont toujours monnaie courante pour TLV :

  • Défaillance pour raison technique
  • Feu vert mais pas d’imputation dans le système
  • Amendes quand un OBU tombe en panne pendant une heure
  • Retour de l’étranger et un OBU qui passe au rouge
  • Les transporteurs qui ne réussissent pas à sortir un OBU du distributeur
  • Blocage trop rapide de l’OBU par Satellic
  • Ecran qui ne donne pas les infos correctes
  • Un OBU qui n’apparaît pas dans le compte
  • Méthodes de paiement qui ne sont pas acceptées dans le point de service
  • Call-center qui donne encore des infos incorrectes ou pas claires

Amendes progressives « TLV continue à plaider et à faire du lobby pour le développement d’un système de ticket journalier ou de réservation de trajet lorsque l’OBU lâche le chauffeur. En outre, il est et reste inacceptable que le transporteur risque une amende de 1000 euros à cause de la faute d’un autre, ou d’une petite faute de sa part. Pour résoudre ce problème, TLV plaide pour des amendes progressives », conclut Lode Verkinderen de TLV.

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