Le paysage des bourses de fret est déjà passablement encombré, et Fretlink, société d’origine française, vient encore s’y ajouter en Belgique. Avec une approche très analytique des besoins réels de l’entreprise de transport. Par rapport à une bourse de fret classique, Fretlink travaille de manière très personnalisée : ses représentants (en cours de recrutement en Belgique) veulent bien connaître les activités destransporteurs, leurs spécialités et leurs lignes de prédilection pour pouvoir leur proposer les missions de transport qui leur conviennent le mieux. Derrière cette approche, il y a la promesse de relier les transporteurs belges aux grands donneurs d’ordres européens. Fretlink se présente en tout cas comme un partenaire qui veut construire une relation de confiance avec les transporteurs et comme un acteur qui les aidera à améliorer leur rentabilité. Mais pour cela, Fretlink voudra en savoir beaucoup… « Il est important que nous soyons au courant de tout changement opérationnel dans une société : ouverture ou fermeture d’une ligne, augmentation ou diminution de capacité, achat de véhicules plus écologiques, un chauffeur qui part à la retraite…. Plus nous en saurons sur ces données d’exploitation, plus nos propositions seront pertinentes », explique Mike Grenier, qui supervise l’ouverture du bureau belge de Fretlink. Reste à voir si les transporteurs accepteront de partager ces informations…