Crise sanitaire : Menace ou opportunité pour la transmission d’entreprise [Advertorial]

L’année 2020 a été marquée par des incertitudes et des situations imprévues pour les sociétés suite aux mesures exceptionnelles prises par le gouvernement afin de contrer la propagation du coronavirus. Ce constat s’applique autant aux règles sanitaires qu’à la gestion des entreprises. Dans cet article, nous parlerons de 3 effets qu’a eu cette crise sanitaire sur les entreprises.

Changement des modes de distribution et de consommation :
Les politiques de confinement ont engendré un profond changement dans la manière dont les personnes travaillent et s’approvisionnent. De nombreuses entreprises ont dû fermer, se privant ainsi de leur seul moyen de servir leurs clients. De leur côté, les travailleurs et consommateurs ont été contraints de limiter leurs déplacements à des trajets essentiels. Par conséquent, des entreprises de toutes tailles ont dû revoir leur business model en se digitalisant ou en diversifiant leurs activités.  La crise sanitaire a rendu les investisseurs plus exigeants et intransigeants sur les performances d’une entreprise et la robustesse de son business model.

Lors de cette crise, trois types de sociétés ayant résistées à cette crise se sont démarquées : les entreprises qui étaient déjà fortement digitalisées ; les sociétés qui ont été réactives aux contraintes et se sont adaptées en se digitalisant ou en se diversifiant ; et les sociétés dont l’activité ne permettait pas un tournant digital ou une diversification mais qui ont réussi à résister à la crise via une meilleur maîtrise de leurs coûts.

Grâce à la crise, les premières ont gagné en valeur, en convertissant de fait une clientèle non-habituée à s’approvisionner de cette manière. Concernant les secondes, elles ont pu prendre de la valeur aux yeux des investisseurs grâce à leur diversification et leur adaptabilité. Enfin, les troisièmes ont su démontrer leur flexibilité et leur réactivité afin de contrôler leur rentabilité.

Crise de liquidités :
La crise de liquidités a été une autre conséquence inévitable pour de nombreuses entreprises lors de cette crise sanitaire. Dans la première partie, on a parlé de l’augmentation de la valeur des entreprises qui ont réussi à s’adapter. Irrémédiablement, les sociétés dont le business model ne pouvait pas être revu, et celles dont la transition représentait un coût trop important, ont vu leur valeur baisser.

Pour contre-carrer la perte de valeur et la menace d’une faillite, les institutions ont déployé un vaste nombre de mesures visant à préserver le niveau de liquidités au sein des sociétés. Par exemple, l’accès au chômage temporaire, la possibilité de renégocier les loyers pendant les périodes de fermetures, la mise en place de moratoire et de reports de charges.  Même si malheureusement ces mesures n’ont pas été suffisantes pour maintenant à flot certaines sociétés.

Mécanismes de valorisation :
Pour de nombreux dirigeants d’entreprises cette crise a été synonyme de questionnements profonds sur la capacité de poursuivre leurs activités. La crise sanitaire a posé un véritable climat d’incertitude sur les marchés.

Sur le marché de la transmission d’entreprises, on a vu que de nombreux investisseurs et fonds d’investissement ont continué à investir. À la différence des années précédentes, les multiples de transactions ont été revus à la baisse cependant l’usage du earn-out permettra de rétablir la valeur de des sociétés suite à leurs performances futures.

Une autre méthode lors du calcul de valorisation consiste à pondérer d’un coefficient plus faible l’année 2020 par rapport aux autres années afin de négocier la reprise d’une société en diminuant l’impact de la crise sanitaire. Des mécanismes ont dont été mis en œuvre afin de ne pas voir dégringoler la valeur des entreprises en cette période où la conjoncture économique est négative.

 

En dépit du fait que le nombre d’opérations de transmission d’entreprises ai légèrement reculé en Belgique, le marché ne s’est pas fermé. En effet, des sociétés ont réussi à se réinventer pour ainsi améliorer leur valeur. Il n’est pas sans préciser que certaines sociétés ont dû déposer le bilan. Pour ces sociétés qui étaient déjà fragiles avant la crise, le sursis apporté par les mesures des institutions n’a pas toujours été suffisant pour les maintenir en vie.

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