73,6 et 64,5 millions de tonnes, c’est la quantité de marchandises transbordées en 2022 par les entreprises de North Sea Port via, respectivement, le secteur maritime et le secteur fluvial. Soit une augmentation de 7 % et un record depuis la fusion de Zeeland Sea Ports et du port de Gand il y a 5 ans.
Cette fusion a donné naissance à une zone portuaire de 60 km de long qui s’étend des deux côtés de la frontière belgo-néerlandaise. North Sea Port a donc connu une année record « et ceci malgré le Brexit, deux années de crise sanitaire, l’impact de la guerre en Ukraine et la crise énergétique », souligne Daan Schalck, CEO de North Sea Port.
Le vrac sec continue à croître et représente plus de la moitié des transbordements via le transport maritime : 54 % à 39,9 millions de tonnes (+ 10 %). Le vrac liquide a augmenté de 24 % à 17,6 millions de tonnes (+ 5 %) par rapport à 2021. Même augmentation pour les charges diverses à 10 millions de tonnes. Le segment roll on/roll off croît de 2 % à 3,7 millions de tonnes tandis que la part des conteneurs baisse de 9 % à 2,6 millions de tonnes. Dans le contexte actuel, ce n’est plus la Russie le partenaire commercial principal (5,4 millions de tonnes, – 15 %) mais bien les Etats-Unis (6,3 millions de tonnes, + 27 %). La Grande-Bretagne occupe la 3e place. Le commerce avec l’Ukraine a baissé de moitié.
Année-record aussi au niveau fluvial avec des croissances du transport ro/ro, des charges diverses (+ 40 %), du vrac liquide (+ 19 %). Le vrac sec et les conteneurs sont par contre en recul de 9 %.
Notons en outre que l’emploi a également augmenté depuis la fusion passant de 95.000 jobs (in)directs en 2017 à 102.000 aujourd’hui.
