Les immatriculations d’utilitaires légers ont baissé de 1.01 % au premier semestre de 2024 par rapport à la même période de 2023. Le bilan des différentes marques laisse cependant apparaître des situations très contrastées.
Si Renault est resté le leader du marché devant Ford (qui perd quelques plumes), c’est derrière ces deux marques qu’il y a le plus de mouvement. Volkswagen Commercial Vehicles arrive en effet désormais sur la troisième marché du podium en progressant de 3.7 % (et de 1300 unités), passant devant Mercedes-Benz Vans dont les immatriculations ont pourtant progressé et qui gagne aussi 0.8 % de parts de marché. Ces deux marques sont les grandes gagnantes des six premiers mois de l’année, et ce sont elles qui profitent le mieux de la forte baisse des ventes chez Stellantis. Petit à petit, Toyota grimpe également au classement : de la 11e place avec une part de marché de 1.72 % en 2018, la marque japonaise (et sa gamme d’origine Stellantis) grimpe maintenant à la 7e place avec une part de marché de 4.77 %.
Par contre, tout comme les voitures particulières, les utilitaires légers Stellantis peinent à trouver le chemin des clients. Les quatre marques (Peugeot, Citroën, Opel et Fiat) ont en effet 8.7 % de parts de marché en six mois et se maintiennent tout juste au-dessus de la barre des 20 %, alors que leur part de marché combinée était supérieure à 35 % avant la fusion de PSA et de FCA. Au niveau européen, la part de marché de Stellantis Pro One est cependant de 28.5 % et les ventes ont progressé de 4 % au premier semestre. Contacté par nos soins, le service ‘communication’ de Stellantis n’a pas donné d’explication à la contre-performance enregistrée en Belgique.
