Moins de choix
L’acheteur belge aime configure ses véhicules utilitaires en fonction de ses besoins. Parfois jusqu’à l’absurde. Or, après l’introduction des nouveaux certificats de conformité de deuxième phase, voilà que l’arrivée des normes WLTP réduit de manière significative les possibilités de transformation et même les gammes de motorisations. Homologuer un véhicule est devenu tellement onéreux qu’il faut amortir la procédure sur un nombre suffisant de véhicules sortis d’usine. On notera en passant que le WLTP va aussi provoquer une subite hausse des prix, en espérant que celle-ci ne vienne pas casser la belle dynamique que connaît le marché belge de l’utilitaire léger depuis des années.
De choix, il va aussi en être question dans les prochaines années : quand deux géants comme Ford et Volkswagen annoncent qu’ils vont développer toutes leurs nouvelles gammes en commun, cela veut dire une plate-forme de moins et une plus grande uniformisation des produits. Et dans un tel contexte, il reste deux moyens de se distinguer de son partenaire-concurrent : les prix et le service. Dans un cas comme dans l’autre, c’est le client final qui pourrait en sortir gagnant.
Claude Yvens,
Rédacteur en chef.