À la lumière de la crise de coronavirus, les trois ministres des Transports du Benelux recommandent aux transporteurs d’utiliser le CMR électronique dans la mesure du possible. Une alternative ‘sans contact’ aux documents ‘papier’ qui passent de main en main…
Environ 70 millions de CMR sont édités chaque année au sein du Benelux. Un projet pilote pour l’utilisation du CMR numérique pour le transport routier intra-Benelux y est en cours depuis le 1er décembre 2017 et dure en principe jusqu’au 30 novembre 2020. Cependant, la Belgique, contrairement aux Pays-Bas et au Luxembourg, n’a pas encore signé le traité eCMR qui permettrait d’étendre le système à davnatage de transports internationaux. Il convient également de rappeler qu’un CMR électronique ne peut être utilisé que si toutes les parties concernées y sont prêtes : le transporteur et son éventuel sous-traitant, bien sûr, mais aussi l’expéditeur et le destinataire des marchandises.
François Bellot, ministre fédéral belge de la Mobilité : « Dans le contexte de la crise que traversent actuellement les différents pays, il est important de rappeler à tous les transporteurs routiers la possibilité d’utiliser la lettre de voiture électronique (e-CMR) pour les transports effectués au sein du Benelux. En effet, l’utilisation du e-CMR offre non seulement de nombreux avantages en termes de simplification administrative, mais contribue également à la nécessaire distanciation sociale afin de lutter efficacement contre la covid-19, ainsi qu’à des contrôles plus sûrs et plus rapides ».
