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Simple usure ou dégâts non acceptables ? La norme Renta vous aide à trancher !

Vous prenez des camionnettes en location ou en leasing ? Alors elles seront passées au crible en fin de contrat afin d’évaluer si les dégâts d’usage sont acceptables selon la norme Renta. S’ils ne le sont pas, cela peut vous coûter une petite fortune.  La norme Renta ? Il s’agit d’un guide développé par Renta, la Fédération belge des loueurs de véhicules, pour ses membres. Cette norme détermine quels dégâts peuvent être considérés comme acceptables à la fin d’une période de location. Lorsque les dégâts sont jugés non acceptables, le loueur peut les imputer au preneur. « La norme relative aux camionnettes existe depuis un peu plus d’un an et demi », explique Frank Van Gool, Directeur général de Renta. « La norme Renta pour les véhicules particuliers existe depuis bien plus longtemps et est utilisée par quasi toutes les sociétés de leasing, bien que certaines l’adaptent quelque peu ou se montrent plus indulgentes que ce que prévoit la norme. Étant donné que la norme pour les camionnettes est bien plus récente, je ne suis pas encore en mesure de dire combien de nos membres l’appliquent. » Mais Kristof Delcart, Business Development Manager de VAB Fleet Services, est bien placé pour le savoir. Leader du marché, cette organisation effectue des contrôles techniques pour bon nombre de sociétés de leasing à la fin des contrats. Cela se fait toujours selon la norme Renta, y compris pour les utilitaires. « Nous examinons le véhicule dans son intégralité et relevons tous les dégâts, en établissant une distinction entre ceux qui sont acceptables et ceux qui ne le sont pas selon la norme. En cas de dégât non acceptable, nous déterminons une moins-value en accord avec la société de leasing. » Bien que les sociétés clientes de VAB Fleet Services appliquent la même norme, il existe des différences en termes de moins-value relative aux différents types de dégâts. Intérieur ET extérieur Disponible en ligne gratuitement sur le site Internet de Renta, la norme Renta inspecte l’état général des camionnettes, à savoir les dégâts intérieurs et extérieurs. Le nombre de dégâts est également important. Renta autorise un nombre maximum de dégâts par élément de carrosserie en fonction de l’âge et du kilométrage du véhicule. En ce qui concerne l’état général, la norme prévoit une restitution du véhicule en état de propreté, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et de tous les équipements et accessoires sans dommage. De plus, des réparations mal effectuées ne sont pas acceptées. Tous les documents doivent se trouver dans le véhicule, y compris le carnet d’entretien dûment rempli. La norme Renta se montre indulgente pour les dégâts extérieurs étant donné qu’il s’agit tout de même d’un outil de travail. Tout dégât n’est pas pour autant accepté. De manière générale, les griffes dont la taille est inférieure à deux cartes de crédit (environ 17 centimètres) sont acceptées. Les bosses dont la superficie est inférieure à celle d’une carte de crédit (8,5 x 5cm) sont acceptables. « Il s’agit souvent de bosses partant de l’intérieur vers l’extérieur et causées par un chargement qui n’a pas été correctement attaché », explique Frank Van Gool. Les zones avec formation de rouille ne sont absolument pas acceptées, tout comme les dégâts provoqués par la grêle. Renta prévoit également des lignes directrices, notamment pour les étoiles dans le pare-brise (en bref : elles ne sont acceptables que si elles se trouvent en dehors du champ de vision du conducteur), les jantes et les pneus. À l’intérieur de la camionnette, les traces d’usure normales, telles que celles engendrées par un chargement ou un déchargement, sont acceptables. Par contre, vous pouvez vous attendre à recevoir une facture en cas de mauvaise odeur tenace, de textile brûlé ou de tout autre trou. Objectif Kristof Delcart, Business Development Manager de VAB Fleet Services, estime que l’arrivée de la norme Renta pour les utilitaires est une bonne chose. « Auparavant, il n’existait qu’une seule norme applicable à la fois aux véhicules particuliers et aux camionnettes. Résultat : les sociétés de leasing nous ont indiqué que nous devrions être « un peu moins stricts » pour les camionnettes, mais « un peu moins stricts », cela n’a rien d’objectif, ce qui entraîné quelques confusions. » « Les dégâts sont plus importants sur les camionnettes que sur les véhicules particuliers », constate Kristof Delcart. Il s’agit de véhicules utilitaires qui sont mis intensivement à contribution. Cela saute aux yeux lorsqu’on inspecte l’intérieur du véhicule. Les ouvriers du bâtiment qui entrent et sortent tous les jours du véhicule avec leurs grosses chaussures de sécurité sales provoquent des dégâts d’usure importants. Le coffre et le châssis  sont souvent endommagés. La cause de ces dégâts ? Une utilisation intensive, dans tous les cas. Mais selon Kristof Delcart, ces dégâts sont aussi dus au fait que le véhicule est confié à plusieurs utilisateurs. « Nous sommes convaincus que les dégâts en appellent d’autres. Une première griffe sur le véhicule, c’est une catastrophe. Une deuxième, cela reste une catastrophe. La troisième ? C’est déjà moins grave. Ce phénomène est accentué par le fait que différents chauffeurs utilisent le véhicule : je ne suis pas responsable de la première griffe, de la deuxième non plus, ce n’est donc pas bien grave si je suis moins précautionneux. » Éviter les dégâts = éviter les frais  Kristof Delcart conseille aux gestionnaires de flotte de (faire) contrôler la flotte régulièrement, une fois par an par exemple, afin d’éviter d’être pris de court par des frais importants et inattendus en fin de contrat. Ainsi, les dégâts éventuels peuvent être réparés rapidement et le cercle vicieux « les dégâts appellent les dégâts » rompu. Il ajoute que la conscientisation des chauffeurs est aussi très importante. « Clarifiez ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. Nous constatons parfois des bosses sur le toit d’un véhicule, parce que des ouvriers sont montés dessus. Ce sont des dégâts évitables. » Ensuite, LA question suivante se pose : est-il plus judicieux (lisez : moins coûteux) de faire réparer les dégâts juste avant la fin du contrat que d’attendre la facture de la société de leasing ? Pas vraiment, selon le spécialiste. « Nous réalisons un contrôle chez certains de nos clients quatre à six semaines au préalable, comme nous le ferions pour la société de leasing. Sur cette base, les entreprises peuvent décider de faire réparer les dégâts, par exemple lorsque l’assurance prend les frais en charge. Sachez que les sociétés de leasing bénéficient de tarifs préférentiels, de sorte que la moins-value est souvent moins coûteuse qu’une réparation pour laquelle vous prenez les devants. »

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