VIL : « La crowd logistics n’est pas durable pour l’instant »

La crowd logistics – le fait de permettre au citoyens de livrer des colis pendant leurs déplacements normaux – n’est pas durable pour l’instant. Les chauffeurs parcourent trop de kilomètres pour un seul colis, constate le VIL. Avec la VUB, le VIL a étudié l’impact social de la crowd logistics par rapport à un service similaire délivré par un professionnel. L’étude a porté sur les émissions de CO2, les rejets polluant l’air, la nuisance sonore, les accidents et la congestion. La constatation étonnante est que des plates-formes telles que bringr obtiennent de mauvais résultats en matière de durabilité. Près d’un tiers des livraisons effectuées par les particuliers exigent un détour de plus de 15 minutes. « Le trajet moyen d’un colis crowd doit être, par livraison, 5 x plus court pour se rapprocher de l’impact social d’un prestataire logistique professionnel », déclare Jan Merckx qui a dirigé le projet. Par ailleurs, le nombre de colis par trajet devrait être bien plus important pour être aussi durable. On a également constaté qu’à peine 15 % des trajets ont un autre but principal que celui de transporter un colis, tandis que les trajets optimalisés sont justement à la base de l’hypothèse que la crowd logistics a un impact social positif. Plus de la moitié des trajets est parcourue spécifiquement pour la livraison. Des questions se posent aussi d’un point de vue social : le marché penche assez rapidement vers un monopole de la part de la plate-forme qui croît le plus rapidement. « Les abus et la concurrence déloyale doivent aussi être refrénés. Les autorités ont le défi de diriger l’économie collaborative dans la bonne direction », ajoute encore Merckx.

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