Brexit : le Royaume-Uni prêt à des concessions… réciproques

Même en cas de Brexit ‘dur’, le Royaume-Uni est prêt à laisser les poids lourds européens entrer sur son territoire sans trop de tracasseries administratives… si l’Union Européenne en fait de même avec ses propres véhicules. C’est du moins la teneur d’une déclaration faite par le ministre britannique des Transports Jesse Norman. Norman a déposé un projet de loi qui assurerait aux transporteurs des 27 états membres un accès libre au marché britannique, même s’ils ne disposent pas d’une autorisation CEMT (pour lesquelles la date-limite de demande était fixée au 25 janvier en Belgique). Le gouvernement britannique va demander au Parlement de valider ce projet de loi, tout en exigeant une contrepartie du même ordre de la part de l’Union. A l’heure actuelle, la proposition mise sur la table par la Commission est un status quo pendant neuf mois pour les transporteurs britanniques, un status quo qui devrait donc devenir permanent pour garantir la continuité des chaînes d’approvisionnement au Royaume-Uni. L’accès au marché n’est toutefois pas le seul obstacle de taille posé par un Brexit dur. La question douanière est au moins aussi critique, mais sur ce front-là aussi, les lignes commencent à bouger. Ainsi, comme le signale l’agence Reuters, les services douaniers de sa Très Gracieuse Majesté seraient prêts à se montrer ‘coulants’ durant les trois premiers mois suivant l’entrée en vigueur du Brexit. Durant cette ‘période de transition’, les entreprises européennes pourraient payer leurs droits d’entrée a posteriori et au travers d’une procédure simplifiée.

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