A l’heure où les institutions européennes se remettent en marche après les élections de mai dernier, l’IRU publie un manifeste où elle détaille les grandes priorités qui concernent le transport routier. Mais où ne parle pas du tout de cabotage…
Parmi les domaines où l’IRU demande à l’Union Européenne d’agir rapidement durant la législature qui s’ouvre, citons:
- la finalisation des règles sur l’échange électronique de données, y compris l’eCMR, et le support actif à l’adoption par le secteur de ces règles
- la définition d’un cadre règlementaire harmonisé pour l’échange et l’accès aux données électroniques, sur le modèle MaaS (Mobility as a Service), afin de garantir une concurrence équitable entre entreprises
- envisager l’introduction de procédures douanières digitalisées
- pas de quotas d’accès entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne après l’entrée en vigueur du Brexit
- encourager la collaboration entre modes de transport au lieu de favoriser un mode par rapport à un autre
- généraliser l’utilisation d’ensembles routiers de plus grande capacité
- développer une stratégie de construction de parkings sécurisés pour poids lourds
- adapter la législation pour faciliter l’entrée dans la profession de chauffeur professionnel et soutenir financièrement la formation initiale
- lancer de nouveaux mécanismes de soutien à l’achat de technologies respectueuses de l’environnement
- harmoniser les règles de circulation à l’intérieur des villes
On remarquera que cette liste ne mentionne nullement la finalisation des règles relatives à l’accès au marché ou à l’accès à la profession, un domaine qui comprend notamment la révision des règles sur le cabotage qui préoccupe beaucpoup les transporteurs belges.