La fédération Sigma a présenté ses premiers chiffres relatifs à la vente de chariots élévateurs et d’engins de magasinage pour l’année 2020. Le secteur logistique a bien résisté à la crise, mais les prévisions économiques pour 2021 sont encore extrêmement incertaines. Sigma travaille donc sur deux scénarios : un pessimiste et un raisonnablement optimiste.
Un type d’engin a connu une progression spectaculaire des ses ventes en 2020 : le transpalette manuel. Il faut y voir l’explosion des besoins logistiques créés par le boom du commerce électronique, mais les marques représentées au sein de Sigma n’en auront pas pleinement profité. Au sein de Sigma, les ventes sont en recul de 1.5 %, mais si l’on inclut les imports chinois (typiquement pour des modèles de 1300 kg et de moins de 2.000 euros avec batteries Li-Ion amovibles), on note une progression exponentielle dans les chiffres communiqués par l’organisation mondiale WITS. Le fossé entre ces chiffres et ceux de la fédération européenne FEM (de laquelle Sigma fait partie) ne fait que se creuser.
Pour les autres types d’engins, le recul est plus marqué : – 3.6 % pour les engins de magasinage, – 24.5 % pour les chariots élévateurs et même – 29.5 % pour les chariots thermiques. Au total, le marché belge aura acheté 10.925 unités, soit une baisse de 1444 unités par rapport à une année 2019 record. Selon Hugues Van Espen, responsable de la division ‘logistique’ au sein de Sigma, les perspectives commerciales pour 2021 sont encore très difficiles à préciser. Il travaille donc sur base de deux scénarios différents : dans le scénario pessimiste, sans réelle reprise économique, les ventes chuteraient à 9500 unités, mais dans le scénario optimiste, elles remonteraient à 11500.
