L’étude de VIL donne de l’espoir quant à l’efficacité des camions pantographes en Flandre

Les camions qui tirent leur électricité des câbles aériens sur l’autoroute sont également un moyen pour la Flandre de rendre le transport routier de marchandises indépendant des combustibles fossiles, selon une étude de VIL. Le projet Logibat vise à déterminer quelles sont les conditions opérationnelles et économiques permettant de rendre le transport électrique à batterie réalisable et quelles sont les exigences pour le déploiement d’un réseau de recharge à l’échelle nationale. Les résultats intermédiaires sont optimistes. 

Les systèmes de routes électriques caténaires (ERS), des camions équipés d’un pantographe comme un train ou un tramway, permettent de rouler sans émissions sous des câbles aériens. En même temps, les batteries du camion peuvent se recharger pendant la conduite. Ils constituent donc un complément possible aux points de charge fixes pour les camions dans les dépôts et le long des autoroutes. Les camions peuvent donc également être équipés de batteries plus petites et donc plus légères.

La question reste de savoir si le déploiement d’un réseau ERS dense est réalisable en Flandre. À cette fin, l’économiste des transports Raimonds Aronietis de l’UA a développé un modèle de calcul spécifique à la Flandre. Ce modèle tient compte de la disposition du réseau routier, de la répartition des centres logistiques et des zones d’activités, des volumes de trafic sur les autoroutes flamandes, des performances des différentes technologies de véhicules et de leurs caractéristiques économiques, des coûts de construction d’un système de câbles aériens, des prix de l’énergie, etc. Les chercheurs estiment qu’avec un investissement de 2 milliards d’euros (0,8 du PIB flamand), une couverture complète peut être réalisée. L’étude de l’UA conclut que chaque euro investi aujourd’hui dans cette solution climatique pourrait rapporter jusqu’à 8,3 euros sur une période de 20 ans.

Siemens Mobility, l’une des entreprises participantes, est désireuse de mettre ces résultats en pratique. L’entreprise développe des eHighways depuis des années. Des pays voisins comme l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont déjà des projets plus ou moins concrets avec de tels systèmes. Chez Siemens, on espère donc que la Flandre ne manquera pas le bateau.

 

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