Hyundai Staria VAN : un nouveau venu high-tech au look futuriste

Après plusieurs années d’absence dans le segment des utilitaires, Hyundai relance un fourgon sur le marché belge. D’aspect futuriste, le Staria se différencie clairement de son prédécesseur. Davantage axée sur une approche B2B, la nouvelle organisation commerciale de Hyundai Belgique sous pavillon Astara lui a-t-elle donné les arguments pour convaincre ?

Avec le H1 et le H350, Hyundai était plutôt bien armé en termes de véhicules utilitaires, mais dans notre pays, la marque n’est pas parvenue à faire le poids face aux valeurs établies. D’où la décision de l’importateur belge de s’en débarrasser il y a quelques années. Mais depuis 2022, les choses s’annoncent différemment, grâce notamment à un engagement fort en faveur de l’électrification. Résultat, la gamme de voitures particulières de Hyundai a de plus en plus attiré l’attention des clients professionnels… qui s’intéressent aussi aux utilitaires légers.

Mais la nouvelle organisation commerciale belge a également joué un rôle dans cette évolution. L’importateur Hyundai dans notre pays, qui importe également Maxus, Izuzu, SsangYong, Suzuki et MG, fait partie du groupe international Astara depuis le début de cette année. Cela a entrainé un regain d’intérêt pour le marché B2B via une expansion de l’équipe fleet et une approche intégrée des clients professionnels. Récemment développé, le Hyundai Staria est donc considéré comme une aubaine par Astara, qui a rapidement décidé de le distribuer dans notre pays. Cela permet donc à l’importateur de proposer une camionnette de taille moyenne avec un moteur à combustion interne en plus du Maxus Deliver 9 (la version Diesel du eDeliver 9).

Un look étonnant

Alors que le H1 était un utilitaire plutôt classique, l’approche stylistique du Staria est résolument différente. Certes, dans sa version fourgon, il semble un peu moins futuriste, avec des optiques traditionnelles en lieu et place de la ribambelle de LED de la version minibus, mais même come cela, il se distingue de ses concurrents.

Le Staria est construit sur la plate-forme N3 de Hyundai, celle utilisée par le SUV Santa Fe. C’est donc un modèle à roues avant motrices, ce qui lui confère certains avantages par rapport au H1, comme un plancher de chargement plus bas et un volume utile plus généreux. A l’arrière, le Staria a troqué l’essieu multibras du SUV contre un essieu rigide à ressorts à lames. Mais si cette architecture lui permet de supporter une charge plus élevée, cela se fait au détriment du confort (sautillements à vide sur des revêtements dégradés), mais également la tenue de route. Sans être dangereux, le Staria ne met pas autant en confiance dans les virages que les références du segment.

Technologie up-to-date

Sur le plan technologique, le Staria peut se targuer d’un arsenal particulièrement complet de systèmes d’aide à la conduite, même s’ils sont parfois un peu trop intrusifs. Régulateur de vitesse avec contrôle de distance, assistant au maintien dans la voie, assistant dans les files, freinage d’urgence automatique, reconnaissance intelligente des panneaux de signalisation, caméra 360°, toutes ces aides étaient présentes sur le Staria double cabine mis à notre disposition.

A l’intérieur, la version Techno dispose de deux écrans LCD mesurant chacun 10,25 pouces. Un pour le combiné d’instruments et un pour le système d’info-divertissement proposant des raccourcis tactiles pour divers réglages et pour la climatisation. La version Twist plus basique se contente quant à elle d’un tableau de bord numérique de 4,2 pouces et d’un écran de 8 pouces pour le système d’info-divertissement.

Les plastiques utilisés pour l’intérieur sont plutôt durs, mais leur finition mate fait qu’ils présentent bien à l’œil et ne semblent pas sensibles aux rayures. Baigné de lumière, l’habitacle ne manque pas de rangements, avec en plus des traditionnels bacs de portes et de la boîte à gants, une zone de recharge sans fil pour smartphone, deux compartiments fermés sur le dessus du tableau de bord et un grand espace sous la banquette arrière, accessible en rabattant vers l’avant l’assise de cette dernière.

Un bel espace de chargement

Avec une longueur de 5.253 mm, une largeur de 1.997 mm et une hauteur de 1.990 mm, le Staria présente un encombrement semblable aux VW Transporter et Ford Transit/Tourneo Custom. Idem pour ses dimensions intérieures. En plus des deux rangées de trois places dans la version double cabine, l’espace de chargement derrière la cloison fixe est de 2.890 litres. Suffisant pour y installer deux europalettes. La version à cabine simple et trois places, peut quant à elle transporter trois europalettes et propose un volume utile de 4.935 m³. Grâce à la porte coulissante d’une largeur de 870 mm, la troisième palette peut également être chargée latéralement avec un chariot élévateur.

La charge utile est d’environ une tonne tandis que la masse maximale tractable varie selon la boîte de vitesses. Les Staria manuel et automatique peuvent tracter une remorque non freinée allant jusqu’à 750 kg, mais le modèle manuel peut tracter une remorque freinée de 2.000 kg contre 1.500 kg pour le modèle à boîte automatique.

Uniquement en Diesel

Bien qu’une version à pile à combustible soit en développement, pour l’heure, vous ne trouverez nulle trace d’électrification sous le capot : le Staria n’est disponible qu’avec un quatre cylindres Diesel de 2,2 litres développant 177 ch et 430 Nm à 1500 tr/min. Combiné à une boîte automatique à huit rapports, celui-ci ne délivre pas des performances fulgurantes (0-100 km/h en 12,4 secondes et 185 km/h maxi), mais il travaille en silence et en douceur grâce au turbo à géométrie variable, tandis que la boîte automatique (elle se commande au moyen de boutons poussoirs) assure une conduite détendue et une vivacité suffisante pour s’insérer sans mal dans le trafic.

L’exemplaire mis à notre disposition était à peine rôdé, mais cela n’a pas affecté son appétit en gasoil, du moins en regard de ses dimensions. Précisons aussi que nous avons circulé à vide. En moyenne, nous avons consommé 8,2 l/100 km sur une distance d’environ 500 kilomètres, soit exactement la consommation spécifiée selon le cycle WLTP. Opter pour la boîte manuelle à six rapports devrait vous permettre d’économiser quelques dixièmes de litre.

Combien coûte-t-il ?

Le Staria le moins cher est le fourgon avant à une rangée de sièges en version Twist, pour lequel Hyundai facture 30.499 € HTVA, ou 32.499 € en association avec la boîte automatique à huit rapports. La version Techno entièrement équipée (et qui bénéficie d’office de la boîte automatique), coûte 2.000 € de plus. Pour un modèle à double cabine, comptez un supplément de 1.500 €.

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