Wouter Verhoef, directeur général pour la Belgique de Ben Becker International Transportbedrijf, nous fait part de son point de vue sur l’indexation automatique des salaires telle qu’elle existe dans notre pays.

À Boom, la société Ben Becker, d’origine néerlandaise, assure le transbordement et la distribution de marchandises allant des stocks de papier aux tonneaux de bière belge. Le Néerlandais Wouter Verhoef dirige la filiale belge. Au début de sa carrière, il a acquis 17 ans d’expérience en France.

« L’indexation des salaires est légèrement différente de ce que nous avons aux Pays-Bas ou de ce que nous avions en France », explique M. Verhoef. « Là-bas, il n’y a pas d’indexation automatique des salaires et celle-ci est négociée par secteur. Les pourcentages y sont beaucoup plus faibles ».

M. Verhoef signale que certains de ses clients étrangers envisagent de se tourner vers un autre transporteur dans le sud des Pays-Bas ou le nord de la France.

Sur une note positive, les clients belges étaient prêts à accepter l’augmentation des prix. Avec les clients français, par exemple, c’est plus difficile. « Il faut alors baisser les prix de 3 à 4 %, car on ne peut pas tout répercuter », explique M. Verhoef.