L’avenir s’éclaircit-il pour le moteur thermique ?

La Commission TRAN du Parlement Européen a adopté un rapport qui adoucit un peu les objectifs CO2 fixés par la Commission en matière de décarbonation du transport routier. Pour rappel, la Commission veut obliger les constructeurs à réduire les émissions moyennes de leurs camions neufs par rapport à une année-référence (2019/2020). 

Ces règles sont déjà en vigueur, avec des objectifs fixés pour 2025 et pour 2030, mais la Commission proposait de réduire les émissions moyennes de camions neufs de 45 % en 2034 et de 90 % à partir de 2040. Si l’ensemble du Parlement suit l’avis de la commission TRAN (et cet avis pèse toujours d’un certain poids), ces objectifs seraient ramenés à respectivement 30 et 75 %. cela signifie que les constructeurs devront vendre un peu moins de véhiucles électriques.

L’IRU a été la première à réagir positivement à ce vote. Raluca Marian  (IRU Director of EU Advocacy) estime qu’il laisse la porte ouverte à toutes les technologies de propulsion alternative : « Les amendements TRAN laissent suffisamment de place aux e-fuels neutres en carbone comme solution à long terme, parallèlement à l’électrification et à l’hydrogène. Cela est rendu possible grâce à l’inclusion d’un facteur de correction du carbone dans la législation CO₂ et à des objectifs réalistes en matière d’émissions nulles. » Selon elle, un objectif de réduction de 90 % en 2040 était irréaliste parce qu’il ne laissait pas suffisamment de place aux propulsions non électriques. Avec un objectif fixé à 75 %, les constructeurs devraient donc pouvoir continuer à investir dans des moteurs thermiques utilisant des e-fuels, avec un potentiel de vente suffisant pour justifier cet investissement.

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