Les curateurs de Van Hool accordent leur préférence à l’offre couplée de VDL et de GRW, la société sud-africaine alliée de Schmitz Cargobull. L’un reprendra l’activité ‘bus et cars’ et l’autre la division ‘véhicules industriels’.
Une des raisons qui motivent ce choix est que cette offre permet un redémarrage plus rapide de l’activité industrielle, ce qui sera capital pour assurer des rentrées d’argent frais et soutenir les liquidités. D’autre part, plusieurs entreprises ont fait savoir qu’elles pourraient engager du personnel de Van Hool. Une trop longue période d’incertitude aurait peut-être provoqué l’exode de collaborateurs indispensables à la reprise de l’activité. Ces arguments semblent donc avoir pesé davantage dans la balance que les promesses des deux autres repreneurs potentiels (Guido Dumarey et ABC) de maintenir davantage de personnes au travail. La déception est grande au sein des délégations syndicales.
Les semi-remorques de Van Hool vont donc, selon toute probabilité, atterrir dans la corbeille de GRW et, indirectement, de Schmitz Cargobull. La question de la complémentarité entre les gammes va se poser rapidement : Van Hool apporte à Schmitz Cargobull une énorme expertise dans la fabrication de semi-remorques citerne, de conteneurs citernes et de châssis porte-conteneiurs basculants pour conteneurs citerne. Cependant, GRW dispose aussi d’une grande expérience dans ce domaine et a même repris l’usine Schmitz Cargobull de Toddin, dans l’est de l’Allemagne. Il s’agit cependant d’un site modeste dont la production est estimée à une centaine de véhicules par an. L’usine Van Hool pourra-t-elle devenir le site de référence pour ce type de matériel au sein du groupe Schmitz Cargobull ?
Les autres spécialité de l’entreprise belge sont les semi -remorques plateau (qui ne se retrouvent pas dans la gamme de Schmitz Cargobull), et des types qui sont fabriqués par les deux constructeurs, dont les semi-remorques bâchées, les fourgons et les châssis porte-conteneurs classiques.
