Le jeudi 16 mai, le CommunicatieCampus de Gand était bondé à l’occasion de la Missie Multimodaal, une initiative de Multimodaal.Vlaanderen, POM Oost-Vlaanderen et North Sea Port.

Au cours de la réunion de l’après-midi, 130 invités ont trouvé le chemin de l’événement, où tant les expéditeurs que les prestataires de services logistiques sont montés sur scène et ont pu se rencontrer. Une belle affluence pour un sujet qui reste néanmoins un défi majeur. « Cette année, 1 750 000 kilomètres de camions doivent être convertis, soit en transport fluvial, soit en transport ferroviaire », explique Filip Van Hulle, directeur de Multimodaal.Vlaanderen. « Ce n’est pas facile, le climat économique est un peu défavorable à cet égard, mais nous sommes confiants. »

À la recherche du bon itinéraire

Parmi les personnes présentes, Marc Guldentops, directeur de NWM Europe et spécialiste du transport intermodal de marchandises dangereuses. Il y a une pénurie de conducteurs ADR pour les produits dangereux, ce qui explique en partie pourquoi les autres modes offrent une issue. « Nous accordons beaucoup d’attention à la recherche du bon itinéraire, car le trafic intermodal présente également des obstacles », explique M. Guldentops. « En France, les grèves sont fréquentes, et notre personnel est constamment à la recherche d’itinéraires pour les clients qui fonctionnent et que nous pouvons utiliser. »

Terminaux à quatre modes

Les terminaux portuaires de Stukwerkers dans North Sea Port se distinguent de ceux des autres ports par le fait qu’ils offrent presque tous des connexions à quatre modes de transport. « On peut s’y rendre par camion, par train, par voie navigable, mais aussi par navire de haute mer », explique Arne De Koninck, directeur général des conteneurs chez Stukwerkers. Pour cet événement, ce manutentionnaire a prévu une première. « La semaine prochaine, nous commencerons une liaison ferroviaire entre Gand et Vladimirescu, en Roumanie. »