Le gouvernement flamand souhaite augmenter d’un cinquième la redevance kilométrique pour les camions dans les années à venir. Grâce à cette réforme, la Flandre souhaite financer l’entretien des routes et les investissements de remplacement, indique l’accord de coalition.

Le gouvernement Diependaele souhaite récolter 25 millions supplémentaires l’année prochaine grâce aux frais kilométriques pour les camions, 75 millions en 2026, 110 millions en 2027, 120 millions en 2028 et 140 millions en 2029. C’est ce que rapporte De Tijd.

Dans l’article qui vient d’être publié, le journal a recueilli les réactions des fédérations de transport Febetra et TLV. Nous avons demandé à l’UPTR de réagir à cette nouvelle.

Augmentation des taxes

« Les transporteurs sont favorables à l’amélioration de l’infrastructure et, espérons-le, à la réduction des embouteillages », déclare Ronald Tiebout, conseiller juridique de l’UPTR. « Mais dans le cas présent, nous avons l’impression qu’il s’agit d’une nouvelle augmentation d’impôts. Après tout, il n’y a aucune garantie que cet argent ira à la mobilité ! »

La situation est différente chez SOFICO en Wallonie, où la destination des revenus de la redevance kilométrique est plus clairement définie.

Transport de nuit

L’un des arguments cités dans l’accord de coalition est que le transport de nuit deviendrait plus avantageux. « Rendre la redevance kilométrique plus avantageuse pour le transport de nuit part évidemment d’une bonne intention, mais un taux différencié ne l’encouragera pas », estime M. Tiebout.

« Le fait que ce ne soit pas encore le cas, ou seulement de manière minimale, indique qu’il existe un autre problème, plus important, pour le transport de nuit. Le plus grand obstacle au transport nocturne est l’heure d’ouverture et de fermeture des magasins et des industries. Il est facile de dire : roulez la nuit… mais lorsque tout est fermé, tout avantage éventuel est annulé pour la grande majorité des transports ».