A l’occasion de la journée des chauffeurs routiers, jeudi 9 décembre, le syndicat FGTB-UBT appelle à nouveau le secteur et le gouvernement à mieux rémunérer ce « maillon indispensable de l’économie ».

« Les chauffeurs routiers sont un maillon indispensable de notre économie », déclare Frank Moreels, président d’UBT. « Ils s’assurent que les marchandises sont livrées aux ports et en sortent, que les conteneurs des ports arrivent à destination, que vous et moi pouvons faire nos courses au supermarché. Pourtant, ils ne sont pas assez bien payés, malgré leur formation coûteuse et leurs cours de recyclage réguliers. »

60 heures de travail par semaine

Pour compenser leur faible salaire horaire, de nombreux chauffeurs font de très longues heures. Les semaines de travail de 60 heures ne sont pas une exception, selon l’UBT. La conséquence logique est un mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie privée et la profession n’est plus attrayante pour les jeunes, ce qui explique en partie la pénurie actuelle de chauffeurs.

C’est pourquoi l’UBT demande que les chauffeurs reçoivent un salaire plus élevé, ce qui leur permettra de se contenter d’une semaine de travail normale de 38 heures et de rétablir ainsi l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée. « Cela rendra la profession à nouveau attrayante pour les jeunes », déclare Tom Peeters, adjoint du secrétaire fédéral aux transports routiers et à la logistique à l’UBT.

Action le 9 décembre

Pour donner un nouveau coup de pouce aux chauffeurs, l’UTB se rendra dans chaque province le jeudi 9 décembre – Journée du Routier – pour récompenser les chauffeurs avec des chocolats afin de les remercier pour le travail qu’ils accomplissent jour après jour, dès l’aube.