L’homme et l’automatisation
Bien que la machine économique commence à crachoter en raison de la hausse des prix et de l’incertitude croissante, la pénurie de main-d’œuvre reste criante. Cela oblige les entreprises à innover pour attirer une nouvelle main-d’œuvre flexible. Par exemple, le European Logistics Campus de Nike déploie des initiatives créatives, comme vous pouvez le lire dans l’interview du general manager Kurt Van Donink.
De plus en plus d’entreprises se tournent vers l’automatisation afin de pouvoir utiliser leurs forces vives pour des tâches à réelle valeur ajoutée ou générer plus de chiffre d’affaires avec le même nombre de personnes. Même les petites et moyennes entreprises, comme Dassy, lauréat du prix ‘Logistics Project of the Year 2022’, franchissent désormais le pas avec succès.
L’automatisation est donc le fil conducteur de ce magazine. Avec la croissance explosive de l’offre, des produits de plus en plus matures et des coûts d’investissement en baisse, l’automatisation et la robotisation connaissent un essor significatif dans la logistique. Divers aspects de cette évolution sont abordés ici.
Néanmoins, le facteur humain reste extrêmement important. Non seulement pour créer plus de valeur ajoutée, comme indiqué ci-dessus, mais aussi pour créer plus de liens entre (et au sein) des entreprises. Je suis convaincu que davantage de pollinisation croisée entre les entreprises stimulera leur croissance.
C’est peut-être pour cela que les salons professionnels sont si importants. Les versions numériques pendant la crise sanitaire ont montré très rapidement leurs limites. Un salon physique est bien plus profitable. C’est pourquoi Transportmedia participe très activement au salon Transport & Logistics Gent à la mi-septembre, avec notamment le catalogue, un dîner de gala, la présentation des Gazelles ou encore le Job Day de TL Hub. Soyez les bienvenus sur notre stand pour discuter et échanger des idées.
Philippe Van Dooren,
Rédacteur en chef.