Suite à la déclaration du secrétaire d’état à la lutte contre la fraude Philippe De Backer et en prévision du projet de loi qu’il déposera sous peu, nous avons contacté Viapass pour savoir si l’organisme interrégional accepterait de fournir des données aux services d’inspection anti-fraude. La réponse, pesée dans les moindres détails, est positive. Pour rappel, Philippe De Backer veut aider les services d’inspection contre la fraude sociale à repérer plus facilement les camions étrangers qui effectuent par exemple du cabotage en leur fournissant les données recueillies par Viapass (positionnements satellitaires et reconnaissance des plaques d’immatriculation par les caméras ANPR). Cette application du principe de Big Data serait une première absolue en Europe. Après mûre réflexion (et consultation du conseil d’administration), l’administrateur général Johan Schoups nous a confirmé que Viapass est prêt à collaborer ‘de manière loyale’ à toute demande émanant des autorités dans le strict cadre légal’. La manière dont cette bonne volonté pourrait être appliquée dans la pratique fera peut-être l’objet d’éclaircissements lors de la conférence de presse que tient Viapass demain matin pour le deuxième anniversaire du prélèvement kilométrique à la belge.