Le promoteur immobilier logistique Goodman est prêt à réduire considérablement ses émissions de CO2 d’ici à 2030. En Europe, il veut réduire les émissions tant absolues que relatives, respectivement de 70 % et 55 % par rapport à 2019. Par exemple, l’entreprise veut n’utiliser que de l’électricité verte et le gaz naturel va disparaître de ses bâtiments.
Ces efforts feront de Goodman Europe le premier promoteur logistique au monde à atteindre ses objectifs calculés sur base scientifique (Science Based Targets – une stratégie d’entreprise reconnue internationalement en matière de climat) – y compris les objectifs de troisième niveau. « C’est ainsi que nous faisons la différence entre le greenwashing et une véritable action climatique », cela semble ambitieux.
Goodman Europe – qui a développé 7 bâtiments représentant 282 000 mètres carrés dans notre pays – est désormais le premier promoteur immobilier logistique au monde à viser une limitation du réchauffement climatique à 1,5°C avec son SBT, et à voir ses objectifs pour les trois périmètres approuvés par le SBTi. Avec les SBT approuvés que Goodman Europe a fixés, l’entreprise s’engage à réduire ses émissions absolues de gaz à effet de serre – ‘Scope’ 1 et 2 – de 70 % d’ici 2030 et ses émissions de ‘Scope’ 3 (émissions provenant par exemple des déplacements domicile-travail, du transport et de la distribution, de l’élimination des déchets, etc.) de 55 %. Dans les deux cas, 2019 est l’année de référence.
Goodman Europe entreprendra, entre autres, les activités commerciales suivantes pour atteindre ses objectifs climatiques ambitieux Passage à une électricité 100 % verte et introduction d’autres mesures d’économie d’énergie ; augmentation de l’utilisation d’énergies renouvelables dans ses bâtiments ; suppression progressive de l’utilisation du gaz naturel dans ses bâtiments ; consultation des clients sur l’efficacité énergétique ; augmentation des mesures d’efficacité énergétique, telles qu’un éclairage et un chauffage efficaces ; passage à un parc de véhicules entièrement électriques ; utilisation de matériaux à faible empreinte carbone ; collaboration plus étroite avec l’ensemble de la chaîne de valeur, du fournisseur au client (par exemple, utilisation d’une clause de location « verte », évaluation ESG des fournisseurs avec EcoVadis). Comme toutes les autres entreprises membres de la SBTi – qui sont déjà plus de 2 000 dans le monde – Goodman Europe devra divulguer des données sur ses émissions globales de carbone et rendre compte chaque année de ses réductions d’émissions.