Colruyt lance le Clevon 1 autonome pour la livraison de produits alimentaires.

La chaîne de grands magasins Colruyt croit fermement aux véhicules autonomes comme solution pour la livraison de courses à domicile. Le mois prochain, l’entreprise testera un chariot autonome, le Clevon 1, sur un parcours autour de son centre de distribution de Londerzeel, le plus long trajet sur route publique pour un véhicule autonome en Belgique.

Le Clevon 1 est un véhicule autonome à propulsion électrique développé par la société estonienne Clevon. Le véhicule avait déjà fait des essais sur le parking du centre de distribution Colruyt Collect & Go à Londerzeel depuis un certain temps, mais il a fait son premier voyage sur la voie publique mercredi matin, suscitant un grand intérêt. Une double première pour la chaîne de supermarchés : le premier véhicule autonome pour la livraison de courses en Belgique, et en même temps le plus long trajet (environ quatre kilomètres) pour un véhicule autonome dans notre pays. Pendant un mois, le Clevon 1 fera la navette entre le centre de distribution et la succursale Colruyt du centre de Londerzeel, après quoi une évaluation suivra. Pour ses essais sur le parking, le véhicule se conduira de manière autonome ; pour les déplacements sur la voie publique, il sera guidé depuis une salle de contrôle. À terme, un opérateur pourrait surveiller jusqu’à dix chariots. En Estonie et en Lituanie, les trolleys sont déjà autorisés à circuler sur la voie publique. Colruyt voit dans cette technologie une solution à la pénurie de main-d’œuvre et au coût élevé du « dernier kilomètre », constitué à 80 % de coûts salariaux.

Le Clevon 1 peut théoriquement atteindre 50 kilomètres par heure, mais lors de la phase de test, il a été limité à 25 kilomètres par heure. Le chariot peut transporter seize bacs à provisions Collect & Go. Le véhicule utilise plusieurs caméras et radars pour « voir » le trafic. Des réseaux neuronaux profonds fusionnent les informations afin que le véhicule puisse suivre sa trajectoire en toute sécurité.

En Belgique, il a fallu obtenir une licence distincte auprès du SPF Mobilité, qui a mis en place un groupe de travail interrégional sur les véhicules autonomes. Le ministre de la mobilité, Georges Gilkinet, est enthousiaste à l’égard de l’initiative, mais prévient que le développement de véhicules autonomes n’est pas une fin en soi. « Un véhicule autonome qui reste coincé dans un embouteillage ne résout rien. Idem pour un véhicule qui pollue. »

 

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