Frank Moreels (BTB) : « Les flexijobs ne sont pas la solution »

La publication du mémorandum politique de TLV suscite des réactions dans le monde du transport. Du côté des syndicats, certaines propositions ne passent pas. Selon Frank Moreels (président UBT), les flexijobs augmentent la précarité et exercent une pression sur les salaires et les conditions de travail.

« Ceux qui pensent que les emplois flexibles répondront aux besoins sont complètement à côté de la plaque. Les flexijobs remplacent des emplois qui proposent un salaire et des conditions de travail normaux par des emplois précaires », estime Frank Moreels. Selon lui, les chiffres prouvent que les flexijobs détruisent l’emploi régulier : « Dans le secteur horeca, 25 % des emplois normaux ont disparu et ont été remplacés par des flexijobs et du travail étudiant. Cela fait des milliers de chômeurs en plus au profit de personnes qui ont déjà un emploi ou qui étudient. Les emplois flexibles ne donnent lieu à pratiquement aucune cotisation de sécurité sociale, et les emplois qui contribuent à la sécurité sociale sont remplacés par des emplois qui n’y contribuent pas. En outre, les chômeurs ne peuvent pas occuper ces flexijobs, ce qui maintient les chômeurs au chômage. Enfin, les flexijobs rendent le secteur encore plus précaire, puisqu’ils dispensent les employeurs d’augmenter les salaires. Au lieu d’exiger des flexijobs, il vaudrait mieux augmenter les salaires minimums, ce qui rendrait la profession plus attrayante ».

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