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Le gouvernement flamand approuve l’extension du port d’Anvers-Bruges

Vendredi, le gouvernement flamand a approuvé le remplissage du port d’Anvers dans la zone de la rive gauche. Des sites commerciaux dans le Waaslandhaven peuvent ainsi être mis à profit. Il s’agit de 272,5 ha de terrain.

Le port d’Anvers-Bruges et la Maatschappij Linkerscheldeoever veulent prendre 275,5 ha de terrains résiduels dans le Waaslandhaven, dans la zone de la rive gauche du port d’Anvers, pour le développement économique. Une décision prise vendredi dernier par le gouvernement flamand permet aux entreprises de les réutiliser pour leurs activités.

Raisons impérieuses d’intérêt public majeur

Le gouvernement flamand a décidé que l’acquisition de ces terrains résiduels dans le Waaslandhaven était motivée par des « raisons impérieuses d’intérêt public majeur, y compris des raisons de nature sociale et économique ». Ces raisons impérieuses sont une condition importante car l’acquisition de ces terrains aurait un impact sur la zone de protection spéciale « Schorren en polders van de Beneden-Schelde ».

Le message du gouvernement flamand est le suivant : « L’acquisition du terrain est nécessaire pour répondre à la demande d’expansion portuaire des entreprises présentes dans le Waaslandhaven, en fonction de la croissance économique de la plate-forme portuaire d’Anvers, qui est d’une grande importance générale pour l’économie flamande et l’économie de l’Europe du Nord-Ouest. »

Valeur naturelle compensée

« Les sites industriels qui, jusqu’à présent, ne pouvaient plus être utilisés en raison de leur valeur naturelle peuvent être réutilisés », explique Elke Verbeelen, conseillère en communication d’entreprise au Port d’Anvers-Bruges. « Ces sites étaient déjà zonés en tant que terrains industriels conformément au plan régional ou au plan de mise en œuvre spatiale, mais ne pouvaient pas être développés davantage en raison de leur valeur naturelle. Une solution a donc été trouvée. »

Les compensations naturelles seront effectuées à Kallo et à Sint-Gillis-Waas, à quelques kilomètres de là. « Le fait que les sites industriels puissent être réaménagés est donc une bonne nouvelle pour les entreprises, mais aussi pour les oiseaux et la nature du Waaslandhaven », explique M. Verbeelen.

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