Permis de conduire : ce qui pourrait changer

La réforme du permis de conduire a franchi une étape importante avec le vote par le parlement d’une résolution qui doit encore être validée par les états-membres. En tout état de cause, le dossier ne sera pas clôturé lors de cette législature.

Certaines des mesures validées par le Parlement touchent directement eu transport routier et ont pour objectif d’attirer davantage de candidats vers la profession de chauffeur routier. Ainsi, un programme de conduite accompagnée permetra aux jeunes de 17 ans (catégories C et C1) d’acquérir une expérience pratique de la conduite et de se familiariser avec la profession aux côtés d’un chauffeur expérimenté.

« Le mot « accompagné » est crucial dans le texte proposé pour la révision du permis de conduire. Un jeune de 17 ans qui conduit un camion sous la surveillance d’un chauffeur expérimenté assis à côté de lui dans la cabine est une forme de formation pratique prolongée. Cela contribuera grandement à combler le fossé entre l’école et la conduite. Nous sommes heureux de constater que le Parlement l’a bien compris », a déclaré Raluca Marian (IRU), qui considère donc qu’il s’agit d’une avancée majeure pour combattre la pénurie de chauffeurs.

Par ailleurs, on se dirige vers la création d’un cadre européen pour la reconnaissance des permis de conduire et des qualifications des chauffeurs routiers des pays tiers.  Plusieurs états européens (le dernier en date étant l’Espagne avec le Maroc) concluent déjà des accords bilatéraux en ce sens. « Le développement d’un cadre européen harmonisé et transparent pour la reconnaissance des permis de conduire et des qualifications des chauffeurs professionnels des pays tiers est crucial. Les chauffeurs des pays tiers devraient bénéficier des mêmes droits que les chauffeurs européens. Pour cela, il est nécessaire que leurs droits soient reconnus et respectés dans tous les États membres. Nous avons besoin de chauffeurs de pays tiers pour compléter le vivier de talents locaux et combler les lacunes », a déclaré Raluca Marian.

Enfin, si le texte voté par le Parlement est validé par le Conseil, l’Europe franchira une étape supplémentaire en faveur des camionnettes à zéro émissions : pour l’instant, les états membres peuvent autoriser individuellement la circulation de camionnettes électriques de 4,25 tonnes avec un permis B, mais cela deviendrait une règle européenne uniforme.

 

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