Le ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt, a visité le terminal à conteneurs Dennie Lockefeer de Van Moer Logistics à Grobbendonk dans le cadre de la loi sur la sécurité maritime récemment élargie. Ce nouveau cadre juridique devrait permettre au secteur logistique de mieux protéger les sites d’exploitation contre le milieu criminel.

Début mai, le parlement fédéral a approuvé un nouveau cadre réglementaire pour la sécurité des ports et des installations portuaires, à l’initiative du ministre de la justice Van Tigchelt. Il s’agit d’une évolution de l’actuelle loi sur la sécurité maritime, qui est désormais étendue aux entreprises de navigation intérieure et aux entreprises portuaires « ayant un impact sur la sécurité maritime », telles que les agences de transport maritime. Elle renforce également les contrôles sur l’accès aux ports et aux installations portuaires. Il sera ainsi plus difficile pour les trafiquants de drogue et autres personnes mal intentionnées d’infiltrer les terminaux.

Paul Van Tigchelt, ministre de la Justice et de la Mer du Nord, a déclaré : « Avec cette extension de la loi, nous poursuivons dans cette voie et répondons à des besoins concrets supplémentaires sur le terrain. Ici aussi, à Grobbendonk, le long du canal Albert et de l’E313. Cet axe économique important doit pouvoir se développer autant que possible sans que la criminalité liée à la drogue n’y prenne pied. C’est pourquoi nous allons également mieux sécuriser les bateaux de navigation intérieure et les terminaux le long des voies navigables. Les mesures que nous avons prises dans le port d’Anvers, nous les appliquons ici aussi, en collaboration avec le secteur privé. »

Jo Van Moer, CEO de Van Moer Logistics, explique les investissements prévus par son entreprise dans le domaine du contrôle d’accès et de la vérification des personnes :« Grâce à l’élargissement du cadre juridique, nous disposons désormais d’un point d’appui pour réaliser les investissements nécessaires à la protection de nos sites et à l’extension des contrôles d’accès. De cette manière, nous pouvons nous aussi participer à la ‘guerre contre la drogue’ et empêcher l’infiltration éventuelle du milieu de la drogue au sein de notre organisation », conclut-il.