Record-Trans : en duo et avec des doubles étages

Les jeunes pousses à la barre de Record-Trans sont cousins. Deux gérants prennent-ils deux fois plus de bonnes décisions ? Cela se pourrait bien tant le duo semble se compléter parfaitement. Y compris lors de notre entretien.

Record-Trans a été à l’honneur à plusieurs reprises au cours des derniers mois. Leur action lors de la précédente Journée du Routier a été … explosive, confettis inclus. En mars, un communiqué indiquait que la société de transport de Zelzate avait acheté cinq nouveaux Volvo FH. Pourquoi ce choix ?

Stijn van Hecke, directeur : « Nous voulons offrir de la qualité. Et pour cela, nous avons besoin de matériel de qualité. Nous sommes actifs depuis près de 50 ans et Volvo est à nos côtés depuis le début. » Très occasionnellement, ils s’écartent de la marque, mais pour Stijn c’est Volvo avant tout.

Des débuts dans le garage

Le garage sur lequel s’appuie Record-Trans est Nebim à Mariakerke. C’est historique. « Mon père y travaillait », explique Ken van Hecke, cousin de Stijn et co-gérant. « Ce qui explique nos début avec Volvo. Il pouvait se charger de l’entretien car il avait appris comment faire dans ce garage. »

Par souci de clarté : à l’époque où le père de Ken y travaillait, ce concessionnaire Volvo existait encore sous le nom de Transportsolutions.be. Ce garage, alors propriété de la famille van Moerkerke, a été intégré au groupe Nebim en 2011.

La connaissance de la marque Volvo et la maintenance ont été transmises à Stijn, afin de pouvoir continuer à entretenir ses propres camions. Les Volvo n’ont aucun secret pour lui. « Assurer l’entretien en interne, c’est plus simple », explique Stijn. « Un contrat d’entretien, ou amener le camion au garage, coûte vite 100 € de l’heure. En le faisant en interne, nous pouvons réduire les coûts liés à notre flotte. Nous faisons 80 % nous-mêmes. »
Le véhicule ne retourne au garage que lorsqu’il faut travailler sur l’ordinateur ou en cas de problèmes plus sérieux. Les pièces de rechange, en revanche, sont stockées chez le transporteur, qu’il s’agisse de filtres, de plaquettes de frein ou des pneus Michelin qui chaussent chaque poids lourd.

Deux hommes à la barre

Record-Trans s’est installé là où il se trouve actuellement au tournant du siècle. Stijn se souvient que quand il était petit garçon, il aidait à laver les camions après l’école. Son père, celui de Ken et son oncle Dirk s’activaient. Maintenant, Stijn est à la tête de l’entreprise avec Ken. Les deux s’entendent bien, notamment parce que les rôles sont bien définis : Ken s’occupe des finances et du personnel, Stijn se concentre sur la flotte. Ils ont tous les deux leurs propres clients. « Nous sommes également très complémentaires », dit Ken. « Stijn me remet souvent les idées en place. Il m’arrive parfois de planer un peu. » (rires)

Le personnel ne dresse-t-il pas parfois les deux patrons l’un contre l’autre ? Stijn est serein à ce niveau : « On communique beaucoup, ce qui nous permet d’être sur la même longueur d’onde. » Le tandem dirigeant fonctionne manifestement bien. Comme en témoigne la série de camions miniatures en bois exposés dans le bureau. « Ce sont des cadeaux de fournisseurs, de clients et de chauffeurs », explique Ken. « En bas, il y en a un d’un chauffeur qui vient d’avoir un enfant. Il avait mis des dragées dedans. »

Double étage

Faut-il s’étonner que les deux gestionnaires empilent leurs chargements sur deux niveaux dans leurs semis ? « Aujourd’hui, nous voulons mettre autant que possible cette possibilité en avant, afin de trouver des clients supplémentaires », explique Stijn. « Il s’agit généralement de marchandises spécifiques sur palettes pouvant atteindre une hauteur maximale de 1,20 mètre. Au-delà, cela causerait des dommages. »

Attention : ces véhicules ne disposent pas d’un deuxième niveau sur toute la longueur. Tous les X mètres, une barre transversale est tirée vers le bas depuis le plafond de la semi. « Le niveau qui est créé se compose de plusieurs barres », explique Ken. « Vous mettez une palette dessus, puis vous faites descendre la barre suivante » Le carton par exemple est transporté comme fret avant d’être transformé en boîtes d’emballage de médicaments. Il s’agit d’un client pour lequel Record-Trans organise le transport depuis 1982.

Savoir pourquoi

Dans le coin de la salle de réunion dans laquelle nous sommes assis de trouve un tableau sur lequel sont inscrits au marqueur rouge les mots anglais Why, How et What. C’est le Golden Circle, un modèle du gourou du management Simon Sinek. Comment cela s’applique-t-il à Record-Trans ? « Nous cherchons toujours à le savoir », admet Ken. « Nous avons repris une entreprise avec une certaine culture et mentalité. Nous aimerions l’exprimer au travers d’une vision. Où allons-nous à l’avenir ? »

Stijn rejoint Ken : « Nous savons ce que nous voulons offrir aux clients, mais en effet, la vision derrière cela est moins évidente. » Ce qui est certain, c’est que les deux se livrent à un exercice de réflexion, avec l’espoir de la mettre sur papier cette année encore. Record-Trans garantit déjà la qualité. Savoir pourquoi cette qualité est si importante à rechercher bouclerait joliment la boucle.

Record-Trans en bref

  • Créé en 1975
  • Siège : Zelzate
  • Spécialités : transport sur deux niveaux, sur mesure, de matériaux fragiles
  • Flotte : 13 tracteurs, 2 véhicules de distribution, 1 grande camionnette et 1 plus petite, 12 semis fourgons et 3 bâchées
  • 5.000 m2 d’entrepôts

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