Le paradoxe électrique
La grande réussite de notre journée Best of Van Xperience (voir par ailleurs) a permis d’aborder en profondeur la question de l’électrification. D’une part, tous les constructeurs se sont sentis obligés d’ajouter des versions électriques à leurs gammes, mais d’un autre côté, les chiffres de vente restent trop modestes. Le prix d’achat est une chose (sur ce point, certaines marques ont envoyé des signaux contradictoires à quelques semaines d’intervalle), mais les domaines d’application où le business modèle de la camionnette électrique se tient sont encore trop rares. Par ailleurs, il reste beaucoup de travail à effectuer pour expliquer comment une flotte peut réaliser sa transition vers un mode de propulsion sans émissions (notamment sur le plan de la sécurité des installations de charge). Une constante cependant dans les différents commentaires entendus ce 15 septembre : ce sont les villes qui détiennent la clé. Elles peuvent le faire de manière répressive (en interdisant un jour d’autres modes de propulsion) ou de manière constructive, en suscitant l’installation massive de bornes de recharge. Allo, Bruxelles ? La bonne nouvelle du jour, c’était par contre de constater que les utilitaires électriques ont été beaucoup plus testés que leurs équivalents thermiques !
Claude Yvens,
Rédacteur en chef.