IAA de Hanovre : dites « Kolossal » avec l’accent chinois !
Dans quelques jours – du 25 septembre au 2 octobre -, la 65ème édition du salon IAA de Hanovre ouvrira ses portes. Un salon une nouvelle fois « kolossal » par les chiffres – plus de 2.000 exposants ! – et qui prend un accent chinois de plus en plus prononcé avec plus de 200 exposants issus du pays Soleil Levant… Tous les deux ans, Hanovre se profile comme « the place to be » pour tout ce que le monde du transport compte comme constructeurs, importateurs, équipementiers, sociétés de services. Pensez donc : cette année, ils seront 2.064 exposants à occuper les 265.000 mètres carrés intérieurs et extérieurs dévolus à la grand-messe allemande ! Dont 1.214 « étrangers » – comprenez non allemands -, un record, représentant pas moins de 45 pays différents. Pour la première fois, c’est la Chine qui s’impose comme la première nation représentée à Hanvovre avec 200 exposants battant pavillon de la République populaire, soit une augmentation de 32 % par rapport à la dernière édition en 2012. Au deuxième rang, mais à distance très respectable, on trouve l’Italie (137 exposants), devant la Turquie, les Pays-Bas et la France. La Belgique pointe quant à elle à une honorable 10ème place. Autre chiffre qui témoigne de la dimension XXL de l’IAA : plus de 300 premières mondiales y seront dévoilées. Et même si nous n’assisterons pas à des lancements de tout premier plan en gamme haute du côté des constructeurs européens – soit parce que les modèles ont déjà été renouvelés comme chez DAF, Iveco, Mercedes, Volvo Trucks ou Renault Trucks, soit parce que le salon arrive encore un peu trop tôt, comme pour MAN et Scania -, la (double) surprise pourrait venir d’Asie. Soit de Corée, Hyundai étant pour la première fois présent en Allemagne et annonçant une première mondiale. Soit de Chine avec la présence de Dongfeng Trucks, soit dit en passant le plus grand constructeur de poids lourds au monde, qui annonce sans plus d’explication son arrivée sur le marché mondial. Le centre de gravité du transport se déplacerait-il vers l’Orient ? Ne mettons pas la charrue avant les bœufs, mais il est certain que le marché européen ne restera plus très longtemps une « terra incognita » pour les constructeurs asiatiques. Autant s’y préparer. christophe.duckers@transportmedia.be