Au vu de l’évolution de la situation sanitaire et au regard des règles actuelles en matière de quarantaine, l’UPTR craint que de nombreuses chaînes logistiques ne soient mises à l’arrêt dans les jours et semaines à venir. La fédération patronale demande donc au gouvernement fédéral d’accorder deux assouplissements au secteur Transport & Logistique.

Selon l’UPTR, la gestion du personnel dans une entreprise de transport est compliquée par la pénurie de chauffeurs, par la multiplication de règles disparates d’un pays à l’autre. « Les employeurs belges sont en effet responsables de veiller à ce que leurs chauffeurs respectent les règles édictées à l’étranger sans (pouvoir) savoir si leurs collaborateurs sont vaccinés ! », indique par exemple le directeur Michael Reul. « C’est un dangereux non-sens juridique et nous demandons donc au gouvernement d’autoriser les employeurs du secteur Transport & Logistique à demander (et recevoir) le statut vaccinal des chauffeurs routiers internationaux. »

Les règles actuelles en matière de quarantaine compliquent aussi la vie des employeurs. « Un nombre exponentiel d’entreprises de transport s’attend à atteindre un point de rupture dans les tous prochains jours. Il en découlera inévitablement des ruptures d’approvisionnement qui affecteront tous les acteurs industriels et commerciaux, et ensuite tous les citoyens », poursuit Michael Reul. L’UPTR propose donc d’alléger les règles de quarantaine pour les chauffeurs en les exonérant de la règle de la quarantaine après un contact à risque, lorsque le chauffeur peut s’isoler dans sa cabine pour respecter la distanciation sociale. » Ce point a été proposé à la discussion au sein de la Commission Paritaire 140.03 et devrait d’abord être abordé au niveau du Conseil National du Travail.