La Police de la Route teste (avec succès) un nouveau type de contrôle du tachygraphe

Hier, plusieurs services d’inspection ont mené une vaste opération de contrôle le long de l’E40 à Wetteren. La Police Fédérale de la Route utilisait pour la première fois un appareil qui permet de lire à distance les données du tachygraphe, et l’efficacité de ce système a généré un grand nombre de constatations d’infractions.

C’est une des mesures prises dans le cadre du Mobility package de 2022 : les services d’inspection peuvent contrôler les données du tachygraphe à distance, de manière à n’arrêter le véhicule que s’il y a une présomption d’infraction. L’an dernier, plusieurs pays dont les Pays-Bas, le Danemark, l’Allemagne et la Pologne ont commencé à pratiquer ce type de contrôle, mais la Belgique ne disposait pas encore de l’appareillage nécessaire.

Le test mené hier à Wetteren a fonctionné de la manière suivante : une antenne est installée le long de l’autoroute quelques kilomètres en amont et permet de lire à distance certaines données de base contenues dans le tachygraphe. Grâce à un smartphone connecté au dispositif et à un code couleur, la police peut voir au premier coup d’œil quels véhicules ne sont pas en règle. Ces camions sont ensuite retirés de la circulation pour un contrôle plus approfondi du tachygraphe.

Dans le cadre de l’opération Albatross menée hier, 128 camions et bus ont été soumis à des vérifications approfondies et 25 infractions ont été constatées : 20 infractions relatives aux temps de conduite et de repos ou à l’utilisation du tachygraphe, 3 infractions à l’obligation de retour des camions étrangers et 2 infractions à l’obligation de retour des chauffeurs étrangers.

D’autres services de contrôle étaient également à pied d’oeuvre, dont la Police Locale, la douane, les services d’inspection sociale et l’Autorité européenne du travail. le contrôle a donc aussi mis à jour 2 cas de fraude à l’AdBlue, 12 infractions en matière d’arrimage, une infraction au permis de conduire et 15 infractions pour fraude de la législation sociale (travail en noir, fraude sociale…). En outre, un chauffeur a été testé positif à la consommation d’alcool et trois chauffeurs utilisaient leur GSM derrière le volant.

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