Air Liquide fabriquera de l’hydrogène à Anvers

Le groupe français Air Liquide a obtenu de la part de la Flandre (à travers le VLAIO) le soutien financier nécessaire pour construire dans le port d’Anvers une unité de production d’hydrogène. La technique utilisée sera le craquage d’ammoniac.

Là où les sources d’énergie renouvelable (d’origine solaire ou éolienne) sont abondantes, il est possible de fabriquer de l’hydrogène vert. Cependant, le transport d’hydrogène sur de longues distances pose un certain nombre de problèmes, dont certains peuvent être résolus en transformant sur place l’hydrogène en ammoniac. L’ammoniac (NH3) est une molécule composée d’hydrogène et d’azote et a l’avantage de présenter une densité volumétrique d’énergie très élevée par rapport à d’autres modes de transport de l’hydrogène. Il se prête donc très bien au transport sur longues distances.

C’est la base du projet annoncé par Air Liquide dans le port d’Anvers : à partir d’ammoniac transporté par bateau, une unité de craquage de taille industrielle permettra la production d’hydrogène (H2), avec une empreinte carbone optimisée. L’usine devrait être opérationnelle en 2024.

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