Impact de la récession européenne sur North Sea Port

Avec 11 % de trafic maritime de marchandises en moins, le North Sea Port revient au niveau de 2017 (sans tenir compte de l’année couronne 2020).

Au premier semestre 2023, les entreprises du North Sea Port ont enregistré un trafic de fret maritime de 33,4 millions de tonnes.
C’est 11 % (-4,2 millions de tonnes) de moins qu’au cours de la même période en 2022.

« Bien que les stocks du port soient bien reconstitués, ils tournent moins en raison d’une demande plus faible », déclare Johan Bresseleers, porte-parole de North Sea Port. « La baisse de 11% du transbordement est particulièrement perceptible pour les produits sensibles à la récession tels que les matériaux de construction, l’acier (pour l’automobile) et les produits pétroliers comme le gaz et le gazole. »

La Russie est restée le principal partenaire commercial au premier semestre 2022. Après les six premiers mois de cette année, la situation a complètement changé : le commerce avec la Russie a diminué de plus de moitié (-56 %), en grande partie à cause des sanctions de l’UE. Les États-Unis sont actuellement le principal partenaire commercial.

Chiffres clés

  • Le commerce avec l’Ukraine a encore diminué (-10%). Ce trafic de marchandises est en partie absorbé par les transbordements en provenance de Pologne (+0,5 million, +138%, principalement des céréales), d’Australie (+28%), de Belgique (+20%) et du Canada (+6%).
  • Tout comme le trafic maritime, le trafic fluvial a également connu une baisse, quoique moins importante. Pour les six premiers mois, cela représente 31,3 millions de tonnes de transbordement (-6,0 %).
  • Le transbordement de vrac liquide (7,1 millions de tonnes) a chuté de 18 %, notamment le gaz et le gasoil, le naphta et les produits chimiques.
  • Le vrac sec (18,4 millions de tonnes) a diminué de 9%.
  • Les conteneurs (1,1 million de tonnes) ont connu une baisse de 7 %. En EVP, une légère baisse a également été enregistrée (110 000 EVP, -1,5 %). Le trafic roulier (1,9 million de tonnes) a diminué de 4%. Le transbordement de marchandises diverses (breakbulk, 5,0 millions de tonnes) a chuté de 11%.

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