A partir de 2025, les grandes entreprises européennes devront publier des informations détaillées sur leurs risques, opportunités et impacts matériels en lien avec les questions sociales, environnementales et de gouvernance (CSRD). Move Intermodal est concerné dès 2026 mais s’estime en avance par rapport à cette obligation européenne.
Move Intermodal vient de publier sa stratégie de développement durable pour la période 2023/2025. Pour anticiper les exigences CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), la société de Genk a fait appel au professeur Hans Verboven et à sa société Sustacon. « C’est plus qu’un rapport de durabilité, c’est une vision à long terme », estime le CEO Luc Driessen. « Pour nous, entreprendre de manière durable, c’est réconcilier les impératifs économiques avec les considérations sociétales et environnementales. »
Connu pour ses solutions de transport multimodales, Move Intermodal ne se contente cependant pas de retirer des conteneurs de la route. « Notre stratégie durable s’appuie sur nos slutions intermodales, mais aussi sur des slutions de transport routier plus durables, sur notre politique axée sur le client et sur le fait que nous plaçons toujours l’humain au premier plan. »
Une des obligations CSRD est la cartographie des risques. Dans ce domaine, Sustacon a aidé Move Intermodal à identifier les 20 facteurs de risque les plus fréquents au niveau économique, social, environnemental et de la bonne gouvernance. En matière d’environnement, par exemple, les émissions générées par les partenaires de transport de Move Intermodal (scope 3) sont un de ces risques. « Mais en disposant d’une analyse de ce risque, nous pouvons avoir plus d’impact sur ce facteur », estime Luc Driessen.