Les développeurs de logiciels de Dastronic font autorité dans le domaine de l’optimisation des entrepôts. La première version du WMS Optima, conçu en interne, date du tournant du siècle. Après une série d’évolutions intermédiaires, la version 2.0 a récemment vu le jour. Beaucoup de choses sont restées les mêmes, mais quelles sont les nouvelles tendances qu’un WMS doit suivre de nos jours ?

Dans les années ‘90, les employés de Dastronic ont introduit les premières clés personnalisées (plus tard, les cartes RFID) et les écrans tactiles dans les criées de fruits et légumes. Dès que leurs solutions ont couvert 80 % de ce marché, les informaticiens ont fait le saut vers la logistique interne.

Ces deux domaines d’application présentaient des similitudes : de grandes zones de travail, le besoin de communication sans fil et, dans les deux cas, un personnel qui ne maîtrise pas forcément l’informatique. Des situations que l’on trouve d’ailleurs toujours dans les entrepôts aujourd’hui.

Partir du terrain

« Pour le personnel de l’entrepôt, peu de choses ont changé dans nos WMS », déclare Geert Lowet, directeur adjoint de Dastronic. « Nous partons vraiment du terrain et cela est dû au fait que nous avons travaillé comme cela pendant les 20 premières années de notre existence. Les gens doivent utiliser notre système très vite et de manière intuitive. Des intérimaires sont souvent sollicités lors des pics saisonniers. Si vous avez besoin de trois magasiniers pendant deux jours et que vous devez les former pendant une journée, cela n’est pas rentable. Notre système, ils pourront le maîtriser après seulement une demi-heure. »

Nouvelles tendances

Quelles sont les évolutions dont G. Lowet a tenu compte afin de rester à la pointe ? Tout d’abord, il y a eu l’émergence des plates-formes ‘multi-transporteurs’. Par le passé, une entreprise de logistique disposait d’un service de livraison régulier sur lequel elle pouvait s’appuyer. Ces temps semblent bel et bien révolus. « Du fait que nous créons un lien numérique avec des plates-formes telles que Sendcloud ou Transsmart, le client choisit automatiquement le transporteur le plus avantageux et notre système imprime l’étiquette du service de livraison choisi », explique G. Lowet. « C’est une contrainte qui est supprimée pour le client, mais ce n’est bien sûr pas gratuit. »

Ensuite, G. Lowet constate que les entrepôts appliquent de plus en plus un système d’emplacement libre. Cela signifie que les articles changent souvent de position de stockage. L’emplacement attribué dépend de la vitesse de rotation des produits. G. Lowet : « Les magasiniers ne doivent plus se souvenir de l’emplacement d’un produit. Notre système leur dit : allez-y et prenez-en autant. Mais nous veillons particulièrement à ce que ces personnes se sentent à l’aise par rapport à ce type de communication. »

A Transport & Logistics Anvers, Geert Lowet nous rejoint à la table de notre studio en direct lors de la première session sur l’automatisation. Rendez-vous à 11 heures le jeudi 19 octobre à Antwerp Expo.

 

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