Eutraco confie à UAntwerpen la conception d’un outil de mesure du CO2

D’ici la fin de l’année, l’Université d’Anvers livrera à Eutraco l’ébauche d’un calculateur de CO2 unique et très précis. Il sera ensuite opérationnel chez le prestataire logistique au printemps 2024. Roel Gevaers et Serge Gregoir ont présenté le projet lors de la Journée de la Logistique jeudi dernier.

En tant qu’acteur logistique, comment calculer avec précision vos émissions de CO2 ? Et pouvez-vous offrir des informations aux clients afin qu’ils puissent faire les bons choix ? Serge Gregoir, PDG d’Eutraco, veut répondre à ces questions.

Il a trouvé des alliés à l’Université d’Anvers, en la personne du professeur Roel Gevaers et de son équipe. Gevaers et Gregoir en ont parlé lors d’une présentation à la Journée de la Logistique, organisée par Management Productions aux Salons Van Edel à Wilrijk. L’outil CO2 précis verra le jour au printemps prochain.

En temps réel

De nombreux calculateurs de CO2 sont déjà en circulation, mais aucune de ces solutions ne fonctionne avec des données en temps réel comme le fera ce nouvel outil. M. Gevaers explique comment les calculs sont effectués par d’autres outils aujourd’hui : « Le problème, c’est que ces calculateurs utilisent souvent la moyenne de la moyenne pour déterminer l’énergie consommée à une distance donnée. Ce n’est pas sincère et c’est souvent très éloigné de la réalité ».

L’université choisit d’aborder les données de l’entreprise directement dans le modèle en cours de conception. Quelles sont les données les plus difficiles à obtenir ? Dans une diapositive, Gevaers a montré les informations qui sont généralement manquantes ou inexactes.

« Vous avez besoin de données relatives au transport d’une part et de données relatives à l’entreposage d’autre part », a déclaré M. Gevaers. « Les données les plus difficiles à exploiter sont celles des sous-traitants. Ils n’ont pas toujours la même façon de mesurer. Dans les bâtiments plus anciens, les mesures quotidiennes en termes de production ou de consommation d’énergie ne se font pas non plus. Les bâtiments plus récents et la flotte propre sont plus faciles à simuler et à calculer. »

Informer les clients

« Si nous commencions à créer un modèle nous-mêmes, un client ne nous croirait pas », explique Serge Gregoir. « C’est pourquoi nous avons demandé à l’université de jeter un regard totalement ouvert sur les données dont nous disposons. Dans un premier temps, nous nous limiterons au transport et à l’entreposage. Dans un deuxième temps, le transport de marchandises et les douanes suivront. »

L’auditoire s’est demandé si les entreprises n’allaient pas continuer à choisir l’outil le plus avantageux plutôt que le plus précis. « Il faut expliquer cela au client », a répondu M. Gregoir. « Si l’outil provient d’une université, il sera examiné d’un œil critique, ce qui lui confère un cachet de vérité et de qualité. »

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