Le trafic dans le port d’Anvers est à nouveau perturbé ce matin par les actions de protestation des agriculteurs. Bien que la circulation ne soit que faiblement affectée à certains endroits, il faut s’attendre à d’importants retards.
Avec plusieurs centaines de tracteurs, les agriculteurs protestataires bloquent à nouveau le trafic dans le port d’Anvers. Ils bloquent les voies d’accès à d’importants terminaux et entreprises pétrochimiques sur les deux rives de l’Escaut. Les agriculteurs semblent déplacer régulièrement leurs actions d’un endroit à l’autre.
Des blocages filtrants sont actuellement confirmés à plusieurs endroits dans le port d’Anvers : sur la rive gauche au Hollands Complex à la sortie Waaslandhaven Noord sur la R2 et Waaslandhaven-Zuid, sur la rive droite à la sortie Stabroek sur Antwerpsebaan (N180) et Kastelweg. Les chauffeurs de camions sont priés d’utiliser la voie de droite afin que les voitures puissent au moins utiliser l’autre voie.
Des problèmes se posent également un peu plus loin sur l’A12, près de la Noorderlaan à Ekeren (Luithagen). Selon le Centre flamand de la circulation, le passage des bus et des voitures est lent. Les camions, eux, seraient à l’arrêt. Le gouvernement provincial demande néanmoins de laisser passer les équipes et les produits, surtout lorsqu’il s’agit d’activités d’entreprises pétrochimiques.
la Febetra comprend les problèmes du secteur agricole. « Comme les agriculteurs, les transporteurs se sentent abandonnés par les politiciens et sont également accablés par un tsunami de réglementations. Mais la manière dont les agriculteurs expriment leur mécontentement et leur frustration n’est pas acceptable. » La fédération demande instamment aux agriculteurs de lever immédiatement leurs blocages du port d’Anvers, estimant qu’il est grand temps de passer à un dialogue constructif : « Le blocage de la voie publique ou d’un port est une forme d’action qui est non seulement interdite, mais qui ne peut en aucun cas être tolérée. Porter atteinte à l’ensemble de l’économie et prendre en otage des usagers de la route innocents, qui n’ont rien à voir avec le problème, n’est pas acceptable. Febetra ne peut se défaire de l’impression que les agriculteurs se trompent de cible et tirent sur le mauvais pianiste. »
