A l’occasion du Week-end du Client, la Febetra a commandé une enquête auprès de 1000 Belges. Le résultat est assez satisfaisant, puisque 89,4% des Belges sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle notre économie s’arrêterait et les rayons des magasins resteraient vides sans les chauffeurs routiers.

« Une enquête précédente menée auprès des chauffeurs  eux-mêmes avait montré que seuls 18 % d’entre eux se sentaient suffisamment appréciés. Il semble que le grand public soit également d’accord avec cette affirmation, puisque plus de trois quarts d’entre eux estiment que les chauffeurs routiers ne sont pas suffisamment appréciés pour leur travail « , déclare Isabelle De Maegt, porte-parole de la Febetra. « Cette prise de conscience contraste toutefois avec le fait qu’un peu plus de la moitié des Belges (55%) considèrent les camions comme l’une des principales causes des embouteillages. 52% se surprennent à rouspéter contre les camions dans la circulation, mais presque autant de répondants (52,2%) se rendent compte que ce comportement est injustifié. »

Autres résultats

• 53,1 % des personnes interrogées pensent également que la grande majorité des camions sont conduits par des chauffeurs exemplaires.
• Sur la question de savoir si la conduite de camions est un travail bien rémunéré, les avis sont partagés : 30,1 % pensent que oui, 33,1 % pensent que non et 36,8 % n’ont pas d’opinion à ce sujet.
• 92 % sont convaincus que la conduite de camions est une profession à forte responsabilité. T
• 65,1 % des personnes interrogées sont conscientes que la profession de chauffeur routier est en pénurie. Seule la moitié pense que l’on trouvera toujours suffisamment de chauffeurs.
• 67,6 % pensent que les pouvoirs publics devraient faire davantage pour rendre la profession de chauffeur routier plus attrayante. Pour 65,4 % d’entre eux, cela pourrait se faire, par exemple, en rendant la formation de chauffeur poids lourd plus attrayante dans les écoles secondaires.
• Seule une personne sur cinq pense que seuls les hommes sont aptes à prendre le volant d’un camion. Pourtant, les hommes sont encore beaucoup plus nombreux à avoir rêvé d’un métier de chauffeur routier lorsqu’ils étaient enfants, un quart exactement. Chez les femmes, ce chiffre est d’une sur dix (9,8 %).
• 27,7 % supposent qu’à long terme, les chauffeurs routiers deviendront superflus, car ils peuvent être remplacés par des solutions technologiques telles que les camions à conduite autonome.