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[VIDEO] Katoen Natie roule avec le premier Volvo FH Electric ‘belge’

Les clés du tout premier tracteur Volvo FH Electric produit en Belgique ont été remises à Karl Huts, membre du conseil d’administration de Katoen Natie. Ce véhicule sera utilisé pour des navettes entre un des entrepôts du logisticien anversois et le site industriel d’Atlas Copco à Wilrijk.

L’usine Volvo Trucks Gent, qui est la plus grande usine de camions de Volvo Group dans le monde, a bien utilisé l’expertise emmagasinée dans l’usine-soeur de Göteborg : la production de camions électriques à côté de camions à moteur à combustion y est plus flexible et il sera plus facile de basculer progressivement des motorisations thermiques aux différentes formes de propulsion alternatives que Volvo Trucks envisage. Le début de la production en série des gammes électriques de Volvo Trucks est planifié pour les toutes prochaines semaines.

Le tout premier Volvo FH Electric produit en Belgique a donc été remis à Katoen Natie, qui va l’utiliser dans le cadre des prestations logistiques qu’il effecte pour Atlas Copco Airpower à Wilrijk. « Ce sont des navettes assez courtes, qui se prêtent particulièrement bien à l’utilisation d’un camion électrique », nous explique Karl Huts (voir la vidéo), qui a par ailleurs signé une lettre d’intention pour acheter 20 autres véhicules du même type à Volvo Trucks Belgium. La décision de passer à une décision d’achat dépendra bien entendu des premiers retours d’expérience obtenus avec le premier FH Electric, mais Karl Huts, dans un style que ne renierait pas son père, n’a pas manqué de pointer le grave problème que va poser la disponibilité d’électricité en Belgique à partir de 2029 : « Elia a calculé ce manque à 2,9 tWh, soit l’équivalent de trois réacteurs nucléaires. Il n’y aura donc pas assez d’énergie pour tout le monde en Belgique », a-t-il déclaré en marge de la cérémonie de remise des clés. « Nous allons faire notre part en investissant 120 mlillions d’euros dans de nouvelles capacités de production renouvelables et dans des systèmes de batteries, mais à ce rythme il faudrait 270 investisseurs comme nous pour résoudre le problème. Or, ce problème, tout le monde le connaissait depuis longtemps… »

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