Voici les 686 km de routes flamandes soumises au prélèvement kilométrique le 1/1/2024

Le 14 juillet dernier, lors de sa dernière session avant les vacances, le gouvernement flamand a avalisé le plan d’extension du réseau routier soumis au prélèvement taxe kilométrique en Flandre. La carte qui est maintenant disponible montre que certaines provinces sont particulièrement touchées. 

686 kilomètres supplémentaires, cela représente une augmentation de 30 % du réseau régional soumis au prélèvement kilométrique. Globalement, les régions les plus touchées par ces extensions de réseau sont la province du Limbourg, la Campine et la zone située entre Gand et la côte. Il y a trois types d’extensions : les routes régionales situées en zone portuaire (Anvers, Gand, Zeebruges et Ostende), les routes principales où le tarif ‘zéro’ était toujours d’application (par exemple la N49 entre Zelzate et Knokke) et des routes non principales dont il a été estimé qu’elles accueillaient trop de trafic dévié. Dans ce dernier cas, de nombreuses routes s’ajoutent au réseau en raison de leur infrastructure cyclable et/ou de la proximité d’écoles. C’est le cas par exemple, de toute la N32 entre Bruges et la frontière française.

Officiellement, les deux dernières catégories sont toujours à l’état de proposition. « Ne nous faisons pas d’illusion, il n’y a aucune marge de négociation, ni au sein du MORA ni ailleurs. Viapass a déjà reçu la carte complète, de manière à ce que les 686 kilomètres soient taxables dès le 1er janvier 2024 », explique Michael Reul (directeur de l’UPTR). Autre élément de langage qui ne passe pas : la justification donnée par le gouvernement flamand pour intégrer les 111 km de routes portuaires au réseau Viapass. « Officiellement, il s’agit de favoriser le transfert modal vers la voie d’eau et le rail. L’avenir dira si ce pronostic se réalisera, mais je suis déjà très sceptique et j’y vois principalement une augmentation de taxe déguisée en mesure climatique avec un effet de 0,0 sur la répartition modale. Le terme de ‘transfert modal’ n’est utilisé que comme prétexte pour alourdir les charges sur le transport routier. » Son confrère Michael Reul abonde dans son sens : « Si au moins les différents gouvernements avaient l’honnêteté de reconnaître que le prélèvement kilométrique est une taxe avant tout… Au lancement du système en 2016, seul le ministre wallon Christophe Lacroix l’avait reconnu. »

 

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