[TEST] LEVC VN5 : Un utilitaire moderne au style classique

Prenez l’emblématique taxi londonien, dotez-le d’un moteur électrifié, transformez-le en fourgon et ajoutez des éléments Volvo dans le cockpit. Et voilà : le LEVC VN5 est né. Mais que vaut réellement ce nouveau venu ?

LEVC appartient à Geely, qui a également Volvo dans son portefeuille. Et cela a ses avantages : le volant, les commandes et le système d’info-divertissement du VN5 proviennent directement de Göteborg. Même les sièges semblent tout droit venir de Suède, ce qui n’est certainement pas un inconvénient.

Le LEVC VN5 est un véhicule électrique à prolongateur d’autonomie. Cela signifie que les roues arrière sont toujours alimentées par un moteur électrique de 150 ch, mais qu’il y a en plus sous le capot un moteur à essence pour recharger la batterie pendant la conduite. La batterie présente une capacité de 31 kWh et confère au VN5 une autonomie électrique théorique de 101 km. Avec le réservoir d’essence de 36 litres, l’autonomie totale grimpe à 490 km. La bonne nouvelle, c’est qu’en pratique, cette valeur est réalisable, du moins si vous ne circulez pas exclusivement sur autoroute. Petit regret, le moteur à essence fait beaucoup de bruit et consomme rapidement plus de 10 l/100 km. On l’utilisera donc de préférence en tant que solution de secours.

Souris des villes

Le LEVC VN5 est parfait pour la conduite en ville, et pas uniquement en raison de sa nature électrique. Son poids relativement élevé (environ 2,1 tonnes) garantit que l’essieu arrière gère les irrégularités en douceur, mais un des points forts du VN5, c’est son minuscule rayon de braquage de 10,1 m, hérité de son ADN de taxi. Dommage que les rétroviseurs latéraux soient si petits. Heureusement, l’importateur de LEVC indique que des solutions sont possibles, comme des rétroviseurs d’angle mort supplémentaires.

Bien que le VN5 ait l’air compact en photos, il mesure 5,23 m de long pour 1,95 m de large et 1,93 m de haut. Pratiquement la même taille qu’un VW Transporter à empattement long, mais avec un volume de chargement légèrement inférieur (5,5 m³). Cet espace est facilement accessible, avec un plancher bas (693 mm) et dans le cas de notre modèle d’essai, deux portes latérales coulissantes. Celles-ci sont en matériau composite et nécessitent donc une certaine force pour être correctement fermées. La batterie de 400 kg est intégrée sous le plancher, ce qui limite la charge utile à environ 800 kg.

LEVC propose trois versions du VN5. Toutes sont assez chères : la version Business d’entrée de gamme coûte 52 450 € HTVA, la City est à 54 200 € et l’Ultima testée ici vaut 57 450 €. Sa dotation de série comprend la peinture métallisée avec des pare-chocs peints, des sièges réglables électriquement, la navigation, la caméra de recul et la recharge rapide à 22 kW en courant alternatif. La recharge à 11 kW et 50 kW en courant continu est d’origine. Dans le meilleur des cas, la batterie peut être complètement chargée en environ 40 minutes.

Conclusion

Le LEVC VN5 est un nouveau venu intéressant : un fourgon d’allure classique doté d’une technologie moderne. Sa grosse batterie tient ses promesses en termes d’autonomie, mais le prolongateur d’autonomie est trop bruyant et consomme beaucoup d’essence. Enfin, si le VN5 offre plus de confort qu’un utilitaire classique, son prix est aussi calculé en conséquence.

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