Comme chaque année, l’UPTR a obtenu du ministre des Finances des chiffres précis sur les rentrées fiscales liées à la consommation de carburants et sur recettes fiscales liées aux accises. Sa conclusion est sans équivoque : réduire ou supprimer le diesel professionnel serait un mauvais calcul financier pour le gouvernement fédéral.

C’est Nicolas Parent (Ecolo) qui avait posé une question parlementaire au ministre Vincent Van Peteghem (CD&V) avant de rendre son siège de député à Sarah Schlitz. Les chiffres fournis par le ministre des Finances indiquent notamment que les transporteurs belges ont ont payé 537 millions d’accises au trésor public (après récupération de 240 millions d’euros au titre du diesel professionnel). En ce qui concerne le stransporteurs étrangers, les chiffres sont respectivement de 443 et 289 millions d’euros. 

« Dans leurs réflexions sur leur réforme fiscale ‘neutre’, l’UPTR invite les responsables politiques à ne pas perdre de vue que supprimer ou réduire le régime du diesel professionnel, c’est inviter les transporteurs belges et étrangers à faire le plein au-delà des frontières. Toucher au diesel professionnel, c’est prendre le risque de se priver d’un demi-milliard de recettes fiscales … Autant y réfléchir à deux fois », conclut Michaël Reul, Secrétaire Général de l’UPTR.