Sur proposition de la ministre Lydia Peeters, le gouvernement flamand a décidé de prolonger de 18 mois le deuxième projet pilote sur les écocombis (aussi appelés LZV en Flandre). Selon Lode Verkinderen (TLV), cette décision a été prise pour des raisons purement administratives.

Le deuxième projet pilote devait s’achever à la fin de l’année 2024. « Étant donné qu’une nouvelle réglementation pourrait ne pas être prête pour le 1er janvier 2025, le Gouvernement flamand décide de reporter la date de fin de l’essai en principe jusqu’au 30 juin 2026 au plus tard », peut-on lire dans l’avis du Gouvernement flamand.

« Cette décision a été prise parce que l’administration flamande s’est rendu compte qu’il ne serait pas possible de créer une nouvelle base juridique à temps. La prolongation du projet pilote n’est donc en aucun cas le résultat d’une évaluation du projet », explique Lode Verkinderen. Celui-ci estime par ailleurs que les deux grandes craintes exprimées lors du lancement du premier projet pilote n’étaient pas fondées : « Il n’y a pas eu de transfert modal inverse en faveur du transport routier et aucune statistiques ne montre un impact négatif des écocombis sur la sécurité routière. Je pense même qu’il n’y a eu aucun accidents en Flandre avec des ensembles routiers plus longs. »

Au niveau européen, les choses évoluent lentement : selon Lode Verkinderen, il semble peu probable que les écocombis soient généralisés à toute l’Europe, mais seulement autorisés entre deux États membres qui les autorisent, en appliquant la règle la plus stricte pour le transport transfrontalier entre les deux pays concernés. Cela signifie que seuls les convois de 40 tonnes seraient autorisés entre, par exemple, la Belgique et l’Allemagne.