Un Mercedes-Benz eActros 300 roule depuis trois semaines dans la flotte de Castelein Logistics à Rekkem. Carl Castelein nous explique comment le véhicule est utilisé et combien il est compliqué d’envisager la suite de l’électrification du parc.
« Notre camion électrique est utilisé pour effectuer des navettes dédiées entre deux entrepôts pour un de nos clients », explique le directeur général Carl Castelein. « Nous avons décidé de prendre le risque et de franchir le pas, bien que les clients eux-mêmes soient encore un peu hésitants. Mais ce premier camion doit nous permettre d’emmagasiner de l’expérience et de mettre en évidence notre caractère innovant. »
Pour l’instant, le Mercedes-Benz eActros 300 roule environ 220 kilomètres par jour, principalement de nuit. Il est rechargé sur un chargeur mobile de 40 kW pendant la journée et est alimenté par l’électricité verte produite par les panneaux solaires de l’entreprise. « Mais l’objectif est évidemment d’augmenter progressivement l’autonomie réelle à 280 kilomètres en utilisant au maximum les possibilités du véhicule », poursuit Carl Castelein. « Nous avons dédié un chauffeur à ce camion, et il améliore progressivement ses scores d’écoconduite grâce aux outils d’anamlyse fournis par notre partenaire Eeckhout-Cardoen et par Daimler Truck Belux. Je voudrais évidemment que le camion puisse rouler en plusieurs shifts, 24 heures sur 24 à l’exception ds périodes de recharge, mais po!ur cela il faudrait que l’infrastructure soit ise à jour dans notre zone industrielle de Rekkem. Les discussions sont en cours avec d’autres entreprises installées au LAR, avec Fluvius et avec Elia, mais ce n’est pas évident d’avancer dans ce domaine. »
Par la suite, et si le problème de l’infrastructure de recharge est résolu, Castelein Logistics voudrait étendre la conduite électrique à des transports non dédiés. « Mais pour cela, il faudra que nous puissions compter, été comme hiver, sur au moins 500 kilomètres d’autonomie », explique Carl Castelein. S’il reste fidèle à Mercedes-Benz, cela pourrait se réaliser en 2025 avec l’eActros 600.
